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Un été dans les Hauts-de-France

Un été dans les hauts de france

“Un été dans les Hauts-de-France”, c’est le retour aux premiers amours : une série sans début ni fin, mise à jour de façon anachronique, au gré des voyages, découvertes et envies. Un récit en plusieurs étapes, quelques adresses, des recommandations. A suivre tout au long de l’été, sur cette même page.

Avant de commencer…

Les Hauts-de-France, c’est cette région, située tout là-haut, à la pointe supérieure de l’Hexagone. Née en 2004 de la fusion du Nord-Pas-de-Calais et de la Picardie, elle regroupe cinq départements : l’Aisne, le Nord, l’Oise, le Pas-de-Calais et la Somme. Elle s’étend sur  31 806 km2  et compte 6 009 976 d’habitants (au 1er janvier 2015). On y trouve (notamment) Lille, Lens, la Baie de Somme, Amiens, les champs de bataille de la première guerre, Arras, la Mer, des plages, des fromages de folie, des festivals dans tous les sens, un patrimoine unique et un magnifique terrain de jeux largement insoupçonné.

Quelques ressources au passage : Esprit Hauts-de-France, TER Hauts de France, le site officiel de la région ainsi que la page dédiée de France.fr.

Dernière précision au passage : aucun contenu du présent article (sauf mention contraire expressément signalée) ne fait l’objet d’un partenariat et aucun lien n’est affilié.

Lille était une fois

La dernière fois, c’était en 2006. Peut-être en 2007. Je sortais d’une classe-découverte assez sportive et nous nous étions arrêtés, entre collègues, boire un verre. Puis deux. Des Duvels. Le beau temps et l’alcool aidant, nous n’avons vu passer ni l’heure ni notre train. Il a donc fallu jouer aux négociateurs avec le contrôleur pour, plus tard, pouvoir, envers et malgré tout, revenir en la grise capitale. Quatorze ans plus tard, par la grâce d’un Papy monté à Amiens, nous nous offrons, avec #DeT, des retrouvailles, le temps d’un week-end.

Retrouver Lille, c’est aller à la rencontre de la plus grande ville de la région. Le temps est au beau fixe, nous voyageons léger et le planning est aussi vide que possible. Nous ne prévoyons rien, souhaitons simplement marcher, explorer. Nous accorder du temps, aussi. J’ai profité d’une opération commerciale locale pour réserver deux nuits à un tarif assez abordable. Et pour le reste ? Advienne que pourra !

Si t’as dit Citadelle

En ces temps brumeux où l’on ne sait point trop s’il faut s’avancer masqué.e.s, nous décidons d’aller au plus simple : à la Citadelle, celle-là même conçue par Vauban et qui semble aujourd’hui être le paradis local des amateurs de nature. Nous y passons deux belles heures, à avancer tout doucement, main dans la main. Nous croisons familles en goguette, touristes égarés et courageux coureurs de fond, qui prennent un malin plaisir à soulever des nuages de sable à chaque pas. Il fait bon se promener sous les frondaisons, entre deux remparts. Là, en ces lieux propices aux murmures, nous chuchotons, parlons d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Oubliés les enfants et place à notre vie, au-delà de notre existence. Les silences sont agréables, le rythme doux et un constat vient vite se mettre en place : cet après-midi ne peut se poursuivre qu’avec une terrasse, quelques bières et le soleil. C’est ainsi que, par le plus grand des hasards, nous atterrissons au Comptoir de Cana, un bar solidaire d’obédience catholique, où deux habitués nous proposent de jouer au UNO. Cependant, la gentillesse du serveur et la délicieuse IPA fraîchement tirée ne laisse guère d’autre possibilité que de profiter, sans rien faire d’autre, ce qui était exactement le but recherché ! Plus tard, c’est dans les ruelles piétonnes environnantes que nous partons nous enivrer autrement.

Manger à Lille : ça sert d’os ou sacerdoce ?

Amateurs de bonne chair (et de bonne chaire quand nos débats sont épiscopaux), nous ne pouvions pas profiter de ces quelques jours pour ne pas nous en mettre plein la panse, ripailler, avaler, dévorer, baffrer, déguster, engloutir : bref, nous avions envie de (bien) manger. Ce que nous n’avions pas prévu, cependant, c’est notre incapacité absolue à choisir un endroit qui soit en adéquation parfaite avec nos besoins du moment, qu’ils soient gastronomiques ou financiers. De plus, une équation particulièrement complexe s’était incrustée entre-temps, sans gêne ni vergogne : chercher une terrasse (un peu) ombragée, pas (trop) fréquentée, sans (trop de) fumeurs, qui respecte (au maximum) les distanciations sociales et où le staff porte (obligatoirement) un masque.

Pour le premier repas, pas de souci vu que nous sommes arrivés devant la Notre-Dame-de-la-Treille et avons dégoté Aux Deux Cocottes où nous avons remarquablement bien mangé (pour de vrai), avec une merveille de camembert au four, une merveilleuse salade campagnarde et un café gourmand à faire se damner un saint. Alors certes, le service est un tantinet longuet par moments mais j’ai halluciné de voir que c’était ce qui valait à l’établissement de se faire proprement démolir (j’y vais peut-être un peu fort mais bon…) sur les avis Google. Et cela m’a convaincu de ne vraiment pas me baser sur les sites d’évaluations touristiques pour choisir mes restaurants, hôtels, bars et autres visites…

Le repas du second soir, une pizzeria quelconque, sera charitablement oublié pour plutôt mettre l’accent sur une cantine britannique du meilleur aloi (où nous avons eu l’insigne honneur de rencontrer Charlotte de la Tribu de Chacha), avec de succulents Meat Pies, des scones de compétition, des salades de fort belle allure et un sourire ininterrompu, tout comme la file d’attente du midi, ce qui est toujours un bon signe ! C’est chez Elisabeth’s et c’est tout autant recommandé.

Pour ce qui est du reste de la scène culinaire lilloise, j’avoue n’avoir pas eu le courage de tenter l’expérience de l’estaminet ni celle d’un moule-frite sur la Grand Place. Peut-être une prochaine fois ?

Dormir à Lille (en tant que local)

Pendant tout l’été, les habitants des Hauts-de-France ont le droit à une réduction assez conséquente sur une sélection d’hôtels allant de une à cinq étoiles. C’est “L’été dans les étoiles” et ça dure jusqu’au 31 août. Un petit conseil en passant : réservez dès que possible, les places sont limitées et partent très, très vite.

Que faire à Lille (quand on a rien prévu) ?

Honnêtement : promenez-vous, laissez les ruelles décider de vos pas. Gardez le beffroi dans votre dos, le soleil à l’ouest et fiez-vous à votre instinct, en fonction de vos envies. Il me semble que Lille offre une magnifique collection de façades, d’architecture, de ruelles calmes et de places richement achalandées qu’il ne tient qu’à vous de découvrir.

Instantanés Lillois

“Oh, c’est Romy. Romy qui ? Romygnon !”. Les retrouvailles avec la Grand Place, à base de “Oh, c’est là que j’ai mangé au Mac Do en 99. Ou en 2000, quand j’étais venu en première avec la classe” ou encore “Ah, la Voix du Nord est toujours là” voire même “Mais, c’est quoi tout ce monde ?”. Une ruelle qui débouche sur une ruelle qui débouche sur une ruelle : délicieux labyrinthe. Une rue entière remplie d’estaminets. Les anecdotes de Charlotte, égrainées délicieusement au gré des pas. Deux heures à chercher un restaurant. Des pages d’un journal des années 90 collées sur un mur : “Le veuvage, ça n’arrive pas qu’aux autres”. Un héron à la Citadelle. Une citation de George Best sur un Pub. Un cordon-bleu au maroilles : bon mais pas léger du tout. Bon, fermé le lundi, fermé le lundi, fermé le lundi. OK, pas de beffroi aujourd’hui.


Roubaix (lit ce que de l’Ourcq sort)

Cela faisait un bon bout de temps que je voulais aller à Roubaix. La faute à des pavés et au collectif #EnFranceAussi, qui est définitivement redoutable pour susciter des envies hexagonales et voyageuses. Du coup, vu que nous étions à côté, que nous ne voulions point passer notre dimanche à Lille, pourquoi ne pas aller à Roubaix ? C’est exactement que nous nous demandâmes et, encore plus fort, ce que nous fîmes (et merci Alphonse Allais pour le jeu de mots de ce titre, légèrement réadapté).

Un dimanche (bien) à Roubaix

Aller à Roubaix, c’est probablement ce qu’il se fait de plus simple au monde quand on est à Lille. Un métro ou un tram, à défaut d’un chemin (qui mènent parc contre tous à Rome, au Rhum ou au Rhume, dépendant des circonstances), une poignée de minutes et nous voilà dehors, arrêt “Roubaix-Grand Place”.

Devant nous, une église d’une blancheur immaculée et un boulevard qui trace sa voie jusqu’à une immense bâtisse, que nous identifierons plus tard comme la gare. En cette matinée dominicale, les artères sont désertes – littéralement. Nous ne croisons que peu d’âmes tout au long de nos pas, programmés vers la Piscine, le seul musée que nous avons projeté de visiter. Ici et là, quelques œuvres nous font rire : des panneaux détournés, un immense chat mexicain, quelques dessins. Nos premières heures roubaisiennes sont idéales car vacantes, exemptes de toutes idées, de tous besoins. Nous nous enquérons vaguement d’un horaire d’ouverture et cherchons vaguement un endroit où nous restaurer. Rien de plus, rien de moins mais, paradoxalement, exactement ce dont nous avions besoin, sans avoir à chercher plus loin que le bout de notre nez.

Manger un dimanche midi à Roubaix

L’Hacienda, c’est le restaurant du dimanche midi, populaire, économique et croisé des milliers et des milliers de fois. Un accueil avec un sourire qui en dit long, deux tables accolées en tour un de main en terrasse, un père et son fils (?) au service, un accent un peu enjoué et un service empressé. La carte est simplissime et les prix plus qu’honnêtes, avec des plats ne dépassant pas la dizaine d’euros. Un petit peu cantine, un petit peu gargotte, un restaurant qui fait se sentir le bienvenu, en toute authenticité, sans chichi ni superflu. Pas question ici de cuisine moléculaire, de services en quinze étapes, de fooding, de brunch ou autre : on vient s’y rassasier, de la “cuisine bourgeoise à prix ouvriers” (pour caser cette phrase vue ou lue je ne sais plus où). Bref, c’était simple, ça nous a coûté vingt balles pour deux plats, une bière et deux cafés, c’était cool, c’était agréable : c’était Roubaix (et on en redemande, des plans comme celui-ci !).

Hacienda (pas de site Web), 109 avenue Jean-Baptiste Lebas (juste à côté de la Piscine).

Une immersion artistique à la Piscine

La Piscine, qu’est-ce donc ? Un musée d’art situé dans une ancienne piscine d’une classe absolument folle. Rien d’autre. Pourtant, ça fait se déplacer les foules, se trémousser les photographes, baver d’envie les instagrammeurs en quête de likes et rugir de plaisir les historiens de l’art en goguette. Et je suis sérieux : j’ai rarement eu autant de plaisir à me perdre dans des collections de peintures, de sculptures, à admirer le reflet d’un vitrail dans l’eau, à m’imaginer la vie d’ici avant.

Certes, le parcours à sens unique (COVID oblige) n’aide pas nécessairement à explorer le musée dans toute sa splendeur (et en toute liberté) et il se peut que certain.e.es aient du mal avec les peintures du 19ème siècle mais la richesse des œuvres présentes, la beauté du lieu et le jardin central (absolument délicieux) en font une vraie raison de venir à Roubaix, en toute et pure objectivité.

A la recherche du Street-Art

Depuis mes années parisiennes passées dans le 13ème arrondissement, je voue une véritable passion pour le Street-Art, qu‘il soit islandais, éphémère, belge ou encore commercial. Aussi, je ne pouvais pas ne pas partir explorer Roubaix en quête d’icelui. Cependant, ce que je n’avais pas totalement pris en compte, dans mon enthousiasme, c’était les distances. Car, pour faire simple, on trouve grosso-modo des œuvres en deux pôles principaux à Roubaix : du côté et de la Piscine et du centre-ville et autour de la Condition Publique. Entre les deux, une longue balade et un circuit proposé par l’OT couvrant le tout dans une boucle d’une dizaine de kilomètres, principalement destinée aux vélos et trottinette. Boucle que j’ai choisi, unilatéralement (ou presque) de faire un dimanche à quinze heures, sous le soleil, en me basant sur le plan officiel.

Du coup, je vais faire très, très simple : si vous êtes piéton.ne, arrêtez-vous au métro Charles-de-Gaulle (à côté du Conservatoire, N°40 sur le plan) et rejoignez la Condition Publique en transports en commun. Cela vous évitera un long chemin de croix quasiment sans intérêt pour des promeneurs. J’ai regretté, après coups, de ne pas avoir choisi cette option, qui aurait été vraiment plus simple et moins aventureuse (et qui ne m’aurait pas fait subir le juste et légitime courroux d’une #DeT pas contente). Autour de la Condition Publique, beaucoup de choses à découvrir dans un quartier qui semble en pleine mutation, où les sourires de bienvenue étaient aussi nombreux que les regards un peu surpris de voir deux touristes dans le coin !

Alors, Roubaix ?

Comment pouvoir se faire une idée, en une seule journée, de ce que peut offrir Roubaix ? Nous en avons vu quelques facettes, du très touristique et au réel, populaire et bétonné. Je serais curieux de suivre, au fur et à mesure des travaux, changements, avancées, ce vers quoi va tendre cette ville qui semble avoir à tant à offrir. Nous avons aimé cette quiétude, ces sourires, cette exposition photographique le long de rues, le charme paisible de certaines artères. Nous avons envie de fuir en parcourant certains grands ensembles bétonnés. Je suppose que c’est ainsi qu’il en va du voyage (et c’est très bien comme cela). Il est plus que probable que je vais y retourner : j’ai déjà hâte !


Et en Somme, Saint-Valéry

Un été dans les Hauts-de-France peut-il se passer sans un détour par LA baie emblématique, classée Grand Site de France, fréquentée chaque année par des centaines de milliers de touristes attirés par l’idée de saluer les phoques et la traverser (la baie, n’est-ce pas) à pieds, sans (trop) se mouiller. Pourtant, il n’y a que pas cela à faire en ces lieux idylliques. Au contraire, ce serait injurieux de limiter les attraits de la région à ce seul bêlement (Baie-lement ?) puisqu’on trouve également, encadrant l’étendue aquatique, deux villes qui valent bien le détour, à défaut d’une messe : Le Crotoy et Saint-Valéry-sur-Somme.

Un été dans les Hauts de France

La voiture à Saint-Valéry-sur-Somme

Que faire, un dimanche après-midi à Saint-Valéry ? Et bien, ma foi, se promener, après avoir garé la Papymobile dans l’une des innombrables places de parking (PAYANTE, j’insiste sur les majuscules) de la ville.

Trois options sont possibles pour ce faire : utiliser le parking du canal, situé vers l’entrée de la ville, tenter l’aventure en entrant dans icelle ou, pour les plus courageux, essayer de se rapprocher le plus près possible de la ville médiévale, avec ses rares et prisées places. Notons quand même que privilégier la dernière option serait passer à côté de quelques jolis coins totalement inaccessibles aux motorisés. Au final, l’option vraiment la plus simple me semble être d’utiliser le parking du Canal et d’utiliser les navettes gratuites qui desservent la ville. Si jamais, d’aventure et par folie pure, vous décidiez de tenter de gruger (en ne payant pas votre place), n’ayez strictement aucun espoir d’échapper à l’amende forfaitaire.

Un après-midi valéricain

Puisque nous avions décidé de nous promener, il nous fallait donc accepter notre décision et porter sur nos frêles épaules le poids de nos choix (et en l’occurrence, c’est surtout le poids de fils que j’ai senti très vite, comme de bien entendu). Nos pas nous menèrent dans un premier temps en bord de Somme, avant d’arriver, après une marche sans histoire(s), jusqu’à la cité médiévale, qui était en réalité la vraie raison de notre passage valéricain.

Les photos entr’aperçues çi et là, en amont de notre voyage, étaient prometteuses : petites ruelles pavées, coins fleuris et portes médiévales où les secrets d’antan semblent être encore susurrés aux oreilles curieuses par les pierres séculaires. Je ne suis forcément fan de ce genre de visionnage, pourvoyeur gratuit de promesses pas toujours tenues mais, sur le coup, aucune publicité mensongère : tout correspond à ce qui avait été promis (ou pas, en fait mais vous avez saisi ce que je voulais dire). Saint-Valéry-sur-Somme est garantie #NoFilter, toute en authenticité et jolies bâtisses.

Pour autant, ce qui parait le plus beau, en cette terre de Somme, ce n’est pas le patrimoine. Non, c’est plutôt ce qu’il faut aller chercher en montant, en grimpant, en quête d’un point culminant d’où les yeux émerveillés peuvent admirer un panorama sans pareil ailleurs : celui de la Baie, dans toute sa profondeur, son exubérance, avec ses flux, reflux et groupes de promeneurs en quête de Phoques (à défaut de Fuck) ou de sensations fortes (Attention, la marée !). Pour profiter de ces vues uniques, deux spots incontournables : le Sentier du Calvaire, un peu abrupt mais qui débouche sur une toute petite chapelle d’où s’observent les charmants toits locaux. L’autre spot où nous avons passé une éternité, assis sur un banc, est situé juste à côté de la Porte Guillaume, au pied de l’escalier qui amène à une buvette et à la plage locale. Il parait que Jeanne d’Arc, sur le chemin de Rouen, est passée par là. En tout cas, la vue est garantie imprenable, géniale et définitivement belle. Posez-vous aussi là, posez vos appareils, vos téléphones, ouvrez vos yeux, faites abstraction des foules et profitez de ce son et lumière exceptionnel !

Instantanés valéricains

“On peut se garer ici ? Non. Et ici ? Non. Bon, là-bas alors ? Non. Hum, je crois qu’ici, c’est bon. Hum, peut-être”. “Bon, en fait, c’était peut-être pas une si bonne idée de se garer si loin”. “Papa, je suis fatigué, tu me prends sur les épaules ?”. “Oh, un banc. Oh, des rues fleuries. Oh, une vieille porte.”. “Tu sais ce qu’à dit Jeanne d’Arc ? Vous ne m’avez pas cru, vous m’aurez cuite”. Des pavés, un château, des maisons qui font rêver, des maisons, des pavés, des remparts, une baie, une vue sur la baie, encore une autre et une autre : “C’est quand même pas mal”.

Que faire à Saint-Valéry-sur-Somme ?

Ce que vous voulez, du moment que vous admirez la vue sur la Baie de Somme (et que vous ne cueillez pas les fleurs des rues fleuries : il y a un enfer spécial pour les gens comme vous).