Une petite flemme d’écrire ce soir… Il fait très lourd sur Whitehorse depuis trois jours avec un orage qui ne veut pas éclater. Un petit peu de tension dans l’air un peu partout.
Bon, très vite avant que je ne retourne lire mes Harry Potter…
Je continue ma tournée des boulots pas possibles avec des débuts surement triomphants dès vendredi pour un Poste en Part Time de Stuffers. En gros, bosser à mettre ensemble des pages de journaux. Ca risque pas encore de faire monter mon activité cérébrale en flêche mais au moins, j’aurais accès à un journal et je réussirais peut-être à leur refourguer des chroniques en anglais sur la vie d’un pvtiste à WH (I’ve got a dream). Et pis c’est payé et ça me fera pas de mal.
Autre perspective professionnelle épatante: bosser dans un fish’n’chips. Et ceci dans deux semaines le temps d’un festival. Ca fera également de l’argent.
Il faut voir aussi que je commence à regarder tous les emplois dans un rayon de 50’100 bornes around Whitehorse et que j’élargis de jour en jour le champ de mes recherches.
Bon sinon, notre salon est devenu un enfer grâce/à cause d’une brillante idée de notre colloc’ alsacienne qui a ramené une Télévision. Un truc avec un écran et 3 chaines dont une francophone. Et une télécommande. Apparement, Paspeurdesours était d’une joie absolue hier soir… Je n’en sais rien, j’étais terré dans ma chambre, ruminant une journée qui m’a laxifié et lisant du HP (Harry Potter of course).
Pour conclure tranquillement, le match de futchebol de lundi soir a confirmé la tendance actuelle. Deux buts et une passe déc’, je sais pas combien de temps ça va durer mais depuis que je marque, j’ai plus besoin de m’essoufler dans de vains retours défensifs. Je me contente de camper avec mon réchaud à l’extrême limite du hors-jeu et de faire des courses incessantes dans tous les sens. C’est pas constructif mais ça marche.
En plus, je deviens finaud comme pas deux, j’ai compris que quand y a une fille dans les buts, cela ne sert rien à rien de viser la lucarne. Mieux vaut mettre une praline en direction de la tête, c’est certes moins glorieux mais au moins, ça détend (à ce propos, désolé à la charmante blondinette qui a du croire que j’avais un truc contre elle vu comment je l’ai canardé la dernière fois. A la fin de la rencontre, si j’avancais vers le ballon, elle reculait avant même que je le touche, oui, j’ai honte…).
A demain pour la suite de la série “Un directeur de colo parle” avec un article sur l’animation dans le Yukon.