Londres (with you)

Les voyages forment la jeunesse, dit le Proverbe. Mais, la jeunesse forme-t’elle les voyages ? En tout cas, alors que la barre des 24 mois n’est pas encore franchie, force m’est de constater, non sans une pointe de fierté, que Fils marche (et drôlement bien) sur mes pas. En effet, après Dijon, Toulouse, la Bretagne, le Pays Basque, l’Irlande du Nord et Venise, c’est à Londres qu’il m’a accompagné, pour un nouveau chouette voyage !

Partir à l’aventure dans les pays anglo-saxons est souvent un choix avisé car, là-bas, les enfants sont les bienvenus. Jusqu’à présent, que ce soit dans les restaurants les plus réputés ou dans un Pub du fin fond de la campagne nord-irlandaise, j’ai toujours trouvé, à chaque fois, un menu spécialement dédié ainsi qu’une tripotée de chaises hautes à disposition. Étrange de voir que cela ne concerne que très peu les établissements parisiens (mais ceci est une autre histoire).

Londres par ses Yeux

Des rires, des jeux, des exclamations, du bonheur. En ce moment, le baromètre de Titi, dès qu’il est dans un nouvel endroit, indique immanquablement « Vague de super bonne humeur à venir ». J’ai déjà raconté le bonheur que je connais à chaque fois que nous voyageons ensemble. Ce que je découvre, a contrario, c’est son bonheur à lui et cette aura qu’il dégage. Des Yeowmen de la Tower of London en passant par les patrons de pizzeria ou les animateurs de supermarché, la capitale anglaise n’a pas été épargnée. Moult sourires ont été distribué, de beaux échanges sont nés et il était visible – à mes yeux de Papa – que Fils appréciait lui aussi, à sa juste valeur, cette petite parenthèse britannique.

Dès le début, Bonhomme a semblé être dans son élément. Il a gaillardement abordé une petite Elody (18 mois) dans le train et a « discuté » avec elle pendant les 40 minutes du trajet. Il a tenté de corrompre les gardes avec leur drôle de chapeau et a poussé de nombreux cris de ravissement (Cébooooo ! Oooooh) devant les Joyaux de la Couronne. Il a réussi à se faire offrir une toque de cuisinier et un ours en peluche par le patron d’un restaurant et il s’est même découvert une passion pour les Terres Froides, faisant ainsi frissonner de bonheur son Givré de Papa !

Mais alors, Londres avec un enfant ?

Concrètement, même si ce lieu n’est pas vraiment un blogue de voyage (au sens premier du terme et bien que ceci soit des plus discutables), je ne peux m’empêcher de faire un petit retour d’expérience quand même ! Sachez déjà – si vous l’ignoriez- que Londres coûte super, méga, ultra terriblement cher mais qu’il est totalement possible de limiter les frais en anticipant correctement et en préparant son voyage en avance (merci ô ma douce et belle #DeT pour cela, soit dit en passant).

En ce qui concerne les transports en commun, cela n’est pas compliqué : c’est gratuit pour les enfants de moins de 11 ans. Par contre, pour les parents,  Il faut voir à investir sur la carte adéquate pour vous déplacer, entre le One Day Travel Pass (26£ à deux) ou l’Oyster Card (zone 1 à 6 minimum obligatoire dans les deux cas, du moins depuis les distributeurs locaux). Ensuite, il ne vous reste plus qu’à naviguer entre bus et métro (underground // Subway en VO). Beaucoup de stations sont équipées d’escalator et/ou d’ascenseurs, très pratique pour ceux qui se déplacent avec la poussette (et qui ne veulent pas se briser le dos dans les escaliers).

Pour ce qui est des attractions à faire/voir/assister obligatoirement, je passe mon tour sachant que le Web regorge déjà allègrement de conseils et d’itinéraires prêts à être décortiqués et assaisonnés à votre sauce. Je me contenterais simplement de vous dire que Fils, Fille et #DeT ont beaucoup aimé Camden Town, le Stable Market (très bon plan pour manger pas cher) et les parcs (Saint James et Hyde en premier lieu). J’ai noté la transformation de Covent Garden (beaucoup de boutiques chères, difficile de trouver du bon marché en ce coin). De par ailleurs, vous ne pouvez pas passer outre le magasin de jouets Hamleys , certes, tout pousse à l’achat mais qui constitue une halte d’une redoutable efficacité en cas de mauvais temps !

Je note, en passant, que la Tour de Londres a reçu un bel accord familial quant au contenu et la variété des choses présentes. Attention cependant à l’affluence et aux horaires. De plus, vu le prix payé pour y accéder, autant prendre le temps d’en profiter pleinement ! Si vous cherchez des activités plus accessibles (financièrement parlant), la multitude de superbes musées gratuits (comme le British Museum) saura vous offrir une alternative des plus correctes.

Je passe à dessein le sujet de l’hébergement, beaucoup trop aléatoire pour être étudié ici (et je ne parle même pas des sites qui parlent des 4* à 350£ la nuit comme des hôtels pas chers », je n’en reviens toujours pas) pour mieux causer transport(s). Aucune difficulté pour vous rendre à Londres que ce soit via l’Eurostar (il y a une offre à 39€ l’aller simple au moment où j’écris ces lignes) ou par avion : j’ai payé 80€ l’aller-retour pour 4 personnes avec ma bête noir, Vueling, (CDG – Gatwick). Sachez cependant que voler avec cette compagnie peut être comparable à la roulette russe : 99% du temps, tout se passe bien mais, quand ça foire, c’est mortel.

Alors, du coup ?

Je valide le week-end à Londres avec des enfants à 101%, même si deux jours sur place, c’est court (et onéreux).

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