L’homme du Sud, le seul, le vrai

Comment reconnaître un homme, un vrai, en Nouvelle Zélande ?

Petit florilège de trucs vus sur les pubs de la bière Speigh, la seule, l’unique !

En ces temps de défaite contre les australiens abhorrés, il est temps de se rappeler comment identifier ces hommes (et leurs chiens) qui font de la Nouvelle Zélande un superbe pays.

L’homme

Le chapeau: Pratique, usé et jamais porté vers l’arrière. Ne sera jamais vu accompagné d’un bandana

Les cheveux: Seulement coiffés par un coiffeur ou le vent du sud. Ne seront jamais traités avec des trucs chimiques et n’ont jamais vu de gel, glue ou autre substance interdite

Le cerveau: Pense à la bière, aux potes et à la physique quantique (juste au cas où).

Les oreilles: Spécialement réglées pour réagir à la composition des All Blacks et aux résultats de rugby. Restent insensibles aux sonneries des portables et aux discours des politiciens.

Les sourcils: Se froncent en voyant des Aucklanders essayer de remonter Queen Street en 4×4.

Les yeux: Jamais cachés derrière des lunettes de marques. Trouvent facilement des chemins dans le bush (si vous avez   besoin d’un GPS, restez chez vous). .

Le nez: Agressé par n’importe quel parfum non achetable en épicerie. Sent instantanément la différence entre la viande fraichement tuée et celle du supermarché. Peut renifler un bon deal à 40 bornes.

La bouche: Là où la bière va.

Les joues: N’ont jamais et ne seront jamais rasées par un truc pourvu de plus d’une lame.

La mâchoire: Est tombée lorsque que la danse de chambre a été faite sport olympique

La gorge: Voir bouche

Les épaules: Suffisamment larges pour supporter le poids d’une défaite des AB ou la victoire d’un avocat comme « Jeune fermier de l’année »

Le cœur: Ancré solidement dans le Sud, même pendant un déplacement au nord de Waitaki. Se brise s’il sort du Southland plus de 3 jours de suite.

Le corps: N’a jamais été recouvert d’un truc comme le nylon,ou le lycra. Porte seulement des trucs qui grattent. Peut être revêtu d’un pull si la température atteint le zéro absolu.

L’estomac: Contient des traces de bière, d’huitres crues, de steaks et de sauces variées. N’a jamais vu de quiche (et n’en verra jamais)

Les bras: Utiles pour jaillir hors de la fenêtre de la voiture et signifier aux autres conducteurs leur incompétence totale au volant.

La main gauche: Sert à boire la bière et peut – très éventuellement et uniquement pour des raisons professionnelles – consentir à tenir un téléphone portable dont la sonnerie ne sera en aucun cas ressemblante à Stars Wars ou l’œuvre d’un compositeur mort depuis plus de 200 ans.

La main droite: Tient, en même temps, un ballon de rugby, un fusil, une tondeuse, le matériel du barbecue et les outils pour la clôture.

Les doigts: Peuvent jouer deux morceaux à la guitare: « Ten guitars » et « The Southern Man Song ».Peuvent également servir à indiquer le nombre de bières désirées dans un bar un soir de fête.

Les jambes: Se lèvent pour l’hymne national. Se dirigent vers la direction opposée si les termes «  Foxtrot » ou « Parade » sont prononcés.

Les genoux: Souvent vus pliés pendant une prière récitée lors des dernières minutes d’un Test Match.

Les pieds: Parfois (voire même souvent) connectés avec la partie arrière des chiens, des moutons, du bétail ou des ouvriers agricoles.

Wouf

Le chien

Les oreilles: Réagissent à l’appel de «Dog» ou « Ya bloody Mongrel » (Nd: Patois fermier intraduisible !).

Le nez et les yeux: A l’affut pour les lapins, rongeurs et autres non-buveurs de bière

Les dents: Voir au dessus.

Le corps: Capable de passer au travers d’une cloture à n’importe quelle vitesse. N’a jamais été baigné dans un truc parfumé (sauf si la merde de mouton est considérée comme tel).

Les pattes: Peuvent aller partout, n’importe comment, n’importe quand.

Autres trucs: Pour lécher, renifler ou pisser sur des prétendus 4×4 ou des voitures vraiment trop propres.