Le cul linaire.

Titre à contenance hautement indécente, c’est ce qu’il faut, ni plus ni moins pour parler brièvement d’un morceau de bonheur gustatif partagé le temps d’un samedi soir whitehorsien.

Vous n’êtes point sans vous rappeller qu’un bout de fromage tout ce qu’il y a plus français, voire même savoyard, résidait dans le frigo de notre chère collocatation. Ce bout de fromage répondait au doux nom de Raclette (syn: bonheur, orgasme, joie) et était destiné au départ à Mr Dory.

Mais celui-ci, dans sa générosité légendaire (ne voyez pas ici d’ironie, il n’y en pas) a décidé d’en faire dont à l’intégralité de la francophonie alternative du coin (nous, autrement dit). C’est donc entre gens de très bonne compagnie que nous avons fait péter nos bedons forts rebondis depuis.

Fromage, charcutaille, patates et v’lan dans ta face. Si on rajoute à ça une fondue pas plus vieille qu’une semaine plus les poissons aux schenekfrjkjldfdsklfjdkl trucs alsaciens super bons mitonnés par notre Pascale nationale vendredi soir, vous comprendez aisement que nous n’ayons pas plus mangé que 5 gauffres homemade chacun ce soir. Et encore, on a du se forcer pour faire plaisir à notre suissesse de service.

Du coup, on se retrouve quasiment chaque soir à siroter chacun notre petit verre de digestif, tout en soupirant, les mains sur le ventre et tentant vaguement de trouver un sens à ce monde qui ne tourne plus très rond.

A part ça, tout se passe pour le meuh – comme dirait la vache – dans le meilleur des Yukon possibles. Il ne manque qu’un soleil décidement bien fugace pour me faire sortir de mon lit à une heure décente mais comme j’ai décrété être en temps pédagogique – prépa de voyage et achat de véhicule motorisé, ceci explique cela.

C’était le post gastronomique d’un dimanche soir et j’espère que vous allez pas m’en faire tout un plat !