J’Paris que j’en sais rien.

Alors que je continue à vivre beaucoup moins brutalement que prévu mon retour francilien, force m’est de constater que la ville n’a guère changé.

Toujours la même grisaille ambiante et un manque cruel de sourire sur les faces rougies des parisiens empressés par le train train de leur vie quotidienne.

Il n’empêche que je prends un petit plaisir sadique à regarder cette frénésie légèrement inexplicable à mes yeux et à soupirer tranquillement quand je vois les usages métrophiles dévaler les escaliers du Métropolitain à vitesse Grand V.

Que se passerait-il si Mr Trucmuche ratait sa sacro-sainte correspondance ? Ou si Mme Machinchouette n’avait pas sa place assise ?

J’adore regarder et dévisager mes vis-à-vis du même wagon. Le Eye Contact est souvent mal perçu dans notre carcan social. Agression ou séduction, la perception du regard est un ressenti personnel qui peut emmener très loin sur l’échelle de la connerie… Ou permettre de jouer le temps de quelques minutes.

Anyway.

Je me balade dans la grande ville, revoit des faces connues et ai passé un bel entretien pour un poste d’assistant Production/Vente de séjours tout ce qu’il y a de plus polaires.

A suivre donc bientôt dans ces lieux la suite de mes pérégrinations parisiennes, dans l’attente de la bière de ce soir au légendaire Hurling Pub !