Je panse donc je hais.

Titre dont je suis fier. Et dont j’explique sans vous faire attendre plus le sens profond.

Nous avons fêté ce week-end l’éxécution la pendaison de crémaillère de notre chère et douce Alexandra, (pur produit suisse elevé à 100% au vrai chocolat des montagnes) qui s’est dénichée une jolie cabine au milieu d’absolument nulle part. Au creux de sa vallée coule une rivière. De gigantesques montagnes se dressent au lointain pour former un décor idyllique (et qui nous a fait idyller d’ailleurs). Elle loge dans une sorte de rustique chalet, tout de bois formé, où peuvent dormir en paix ses deux charmants félins. Au dehors courent les joyeux canidés qui s’en donnent à coeur joie.

Le tableau ainsi dessiné semble parfait. Trop parfait se dit mon malin lecteur dont la perspicacité n’est à plus à démontrer. Et ce malin lecteur a bien raison. Car il y avait un intrus. Voire même quelques milliers. Qui s’étaient donnés rendez-vous ici pour se repaitre avec abondance de notre précieux flux interne: notre sang. Et les intrus répondaient au nom savant de culicidae. Autrement dit, un Moustique. Et ces saloperies de moustiques ont cru que c’étaient Open Bar sur nos corps. On a tout essayé. On a génocidé, mousticidé, vaporisé, enduit, étalé, tapé, claqué, hurlé, croqué… On a jamais réussi à totalement s’en débarasser. Drôlement coriaces les insectes du coin. A croire qu’ils sont immunisés ou super doués. Ils ont pas leur pareil pour esquiver la tape vicieuse, la taloche, la baffe.

Et donc nous autres, pauvres humains, passons notre lundi à nous gratter.  J’ai compté une bonne vingtaine de piqures sur chacune de mes jambes, sur une hauteur de 5 centimètres. Même à Cuba et aux Caraïbes, j’avais pris moins cher.

Notre vengeance a été lourde. Violente. Brutale. Quelques uns de ces trompe-la-mort ont cru bon partir avec nous dans la voiture à Mr Dory. Et ben la, entre trois humains énervés, sans échappatoire possible et sans essaim salvateur  proximité, il n’y a pas eu de bataille. La mort s’est abattue sur un rythme cadencé. Exécution sur exécution. Ils ont payé pour les autres…

Autrement, si l’on passe sur ce détail, week-end tout ce qu’il y a de plus sympathique, à base de repas autour du feu, de randos vélocipédées et de sieste dans l’herbe. A refaire prochainement (si on a trouvé une parade à vous-savez-quoi).

Pour ce qui est de la Local Life, le banquet de vendredi soir dernier était tranquille, je suis dans la short list des On Call Banquet Server donc ça m’assure (un tout petit peu) mes arrières mais c’est pas encore le Pérou. Donc du coup je continue de postuler un peu partout, entre hôtels, restaurants et autres joyeuseries.

C’était le Post du Lundi, votre dose quotidienne de Yukon !

  1. Mais non, grâce au chapeau molletonné qui protège mon gagne pain….. d’autres utilisent un caleçon fait de la même étoffe pour protéger le leur !!!

    1. Tu es en train de me parler de ton espèce de chapeau éponge verdâtre labellisé Vieux Campeur génération 70 et qui a été sur toutes les têtes de notre famille depuis 8 générations ?

      Je me rappelle qu’il nous faisait bien rigoler ce chapeau… On l’aspergeait d’eau et on se le mettait sur la tête pour nos longues randonnées. Je suppute cependant que sa capacité d’épongeage ne doit plus être optimale…

  2. Le couvre chef à refroidissement neuronal par évaporation d’eau intégré est toujours en service, et la méthode a été maintes fois copiée, y compris par des professionnels….
    8 générations depuis les seventies suppose une précocité héréditaire que je ne revendique pas !

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