Dix questions sur le Blogging

Vous vous rappelez surement que j’ai déjà eu l’occasion de m’étendre à de nombreuses reprises sur les vastes sujets des blogueurs voyages, de la Blogosphère,  ou encore sur l’avenir d’un “petit” blog personnel. Aujourd’hui, je vous propose de continuer à réfléchir sur ce sujet, par le biais de dix questions qui m’interpellent. Certaines sont très sérieuses, d’autres plus ironiques. Elles ont – probablement – déjà été publiées ailleurs et je ne suis surement pas le seul à me les poser. Cependant, comme cela fait du bien de formaliser par écrit des doutes, interrogations (et que cet espace est le mien), laissons-nous aller !

Dix questions sur le Blogging

1) Quel est le plus important: le contenant ou le contenu ?

Autrement dit, c’est une question que je me pose souvent devant certains blogs au design absolument magnifique mais au contenu aussi vide que celui d’une moule décédée. A contrario, je tombe plus souvent qu’à mon tour sur des perles dont l’écrin s’apparente à une huitre baveuse, sale et laissée de côté trop longtemps. Sur quoi faut-il donc miser en priorité ?

2) Bloguer pour voyager ou voyager pour bloguer ?

Sur le même mode que l’œuf et la poule, une sempiternelle question qui revient en permanence. Faut-il créer un blog pour voyager ou est-ce le voyage qui crée (et legitimise) le blog ? L’un est-il nécessairement lié à l’autre ou sont-ils deux éléments aussi éloignés que possible, en dépit des apparences ?

3) A partir de quand un blog n’est-il plus un blog ?

Quand je vois que certains “confrères” disposent d’une armada de rédacteurs bénévoles (ou pas), constituant un staff allant de 3 à 20 personnes, fournissant un contenu varié, diversifié et forcement actualisé en conséquence, je ne peux m’empêcher de me gratter la tête. Est-ce qu’un webzine professionnel (mais ne portant pas ce nom) peut, en toute justesse, continuer à être considéré comme un blog ?

4) Les gros sont-ils des modèles à suivre ?

Nul besoin de se cacher, les locomotives qui tirent les wagons de la blogosphère se comptent sur les doigts d’une main et demie (et encore). Cependant, aussi efficaces et rodés soient-ils, faut-il nécessairement vouloir appliquer leur(s) méthode(s) pour réussir et acquérir le même statut, la même reconnaissance ? Ne vaut mieux il pas, a contrario, tenter de tracer son propre chemin vers des territoires vierges et inexplorés ?

5) Quel est le nom idéal pour un blog de voyage ?

Il fut un temps où tout bon blog devait être une déclinaison construite autour du terme voyage (voyager, voyageur, voyageuse, voyage-destination, etc etc). La “mode” s’est ensuite dirigée vers les variantes axées “tour du monde” avant de s’orienter vers les bagages (les innombrables sac à dos). On voit désormais des parties humaines, des ânes avec des clés USB pour l’orifice, des carnets, des jeux de mots… Quelle est donc LA formule idéale ?

6) Faut-il sacrifier son originalité pour trouver la réussite ?

Quitte à y revenir plus tard, cela est-il pertinent d’abandonner son ton, son humour et sa ligne éditoriale le temps d’appliquer quelques bonnes grosses recettes industrielles, propre à ameuter du trafic et des statistiques ? Faut-il plutôt travailler son image et se fabriquer un nom, une réputation en utilisant – subtilement – ces mêmes techniques ?

7) Le rythme de publication idéal doit-il être réglé comme du papier à musique ?

Certains blogs sont tenus quotidiennement, d’autres mensuellement et d’autres chaotiquement. Je m’efforçais, à une époque, d’aligner les articles à un rythme effréné, écrivant sur tout et n’importe quoi, avant de jouer aux montagnes russes (en fonction du contenu que je peux et que je veux partager). Le lecteur doit-il se voir proposer un rythme et une cadence de publication ?

8) Les collectifs de blogueurs représentent-ils l’avenir ?

Le collectif des blogueurs voyage, le collectif belge Bescape, la Team Givrés: trois collectifs (plus ou moins) récemment créés, tous à portée et à buts différents. Cependant, même si ces créations sont nouvelles, elles n’en sont pas moins symptomatiques d’une évolution du blogging. Le temps des cowboys solitaires arriverait-il à son terme, laissant sa place à des associations très calibrées et armées pour de réaliser de gros travaux ? A moyen ou long terme, je pense que c’est un passage inévitable. Vers où ? C’est une autre question !

9) Les agences sont-elles des partenaires obligatoires ?

Agence de voyage, de pub, de presse, de communication… Tout blogueur ayant un tout petit d’existence derrière lui sait (et expérimente quotidiennement) que les liens entre les blogs et ces univers sont aussi forts que compliqués. L’impression permanente de devoir se battre pour chaque euro, de ne pas se sous-évaluer, de vouloir garder de bonnes conditions de travail, de protéger son intégrité éditoriale. A un moment où la blogosphère semble vouloir se professionnaliser, il faut se demander si ces liens doivent être réévalués. Si oui: comment, pourquoi, dans quel but. Si non: quid du statut quo ?

10) Bloguer, c’est quoi ?

Être blogueur, c’est être à la fois webmaster, écrivain, community manager, commercial, représentant, voyageur, designer, responsable éditorial, inventeur, influenceur, créateur de tendance, vendeur de rêve… Et le tout en parallèle de la “vraie” vie !

  1. J’aime le fait que tes reponses restent ouvertes, engendrant d’autres questions justement, beaucoup d’entres elle ne peuvent trouver de reponses pour le moment.

    J’aime aussi beaucoup le fait que tu es souligne que chaque blog a sa place meme petit, qu’il faille trouver son propre style et chemin, a travers des notes et voyages differents

    🙂 Je n’aurai pas dit mieux! Mais je debarque dans la blogosphere voyage depuis quelques mois seulement alors… j’apprends encore! ahah 😉

    1. C’est ça que j’aime beaucoup en fait: poser des questions ouvertes (où il est compliqué de répondre par oui ou non) et de pouvoir lire/comparer/construire/enrichir à partir des échanges.

      Et sinon, je continue aussi à apprendre, encore et toujours !

  2. Mais, mais… Tu réponds même pas à tes questions ! Tu m’as laissé sur ma faim. J’ai aimé ta “réponse” à ta 10ème question par contre : autant de termes que je fais figurer sur mon CV (vu que je suis en recherche d’emploi, toute expérience est à valoriser) !

    1. Ah ah, c’est le principe du truc: impossible pour moi de répondre à ces questions (et c’est bien pour cela, en fait, que je les pose !).

      Par contre, tu vois, c’est marrant: Aurore voit mes citations comme des réponses là, où toi, tu vois autre chose (ou rien du tout en fait).

      Désolé de t’avoir laissé sur ta faim (et bon appétit quand même 😉 )

  3. Salut Cédric,
    T’as bien fait de ne pas répondre, car je suis le seul a détenir la clé ! (alors là, si on était sur Twitter, on ajoute après un #IlDélire ou #Mégalo 😉 )
    1 – Les deux mon capitaine. Un désign top au contenu nul n’a aucun intérêt, c’est de l’esbroufe. Mais à contrario, un design minable pouvait passer il y a quelques années, mais aujourd’hui, ça laisse une impression de pas sérieux, et on zappe tellement vite que risque de ne pas lire suffisamment de contenu (rebuté par le design) et passer à côté d’une perle.
    2 – D’abord, “voyager pour bloguer” et ensuite, si la sauce prend, on peut passer à la case suivante, “bloguer pour voyager”. Le plus souvent, ceux qui commencent par la phase 2 ne tiennent pas plus que ça la route (sauf à être né très doué !!)
    5 – J’avoue ne pas être fan de nom qui comportent voyage, c’est un peu trop simple et surtout saturé. Mais pas simple, ça m’a pris des jours et des jours et des jours avant de trouver quelque chose.

    1. Hello Laurent (#OneChaïStan !)

      Alors, puisque tu es en mode “passe partout” (tu détiens les clés !), mes réponses à tes réponses:

      1) Donc la primauté à un design de qualité mettant le contenu en valeur ?

      2) Je te rejoins aussi là-dessus 🙂

      5) J’suis bien placé pour parler avec mon “voyage-yukon” 😀

  4. Très chouette article, tu poses des questions que je me pose souvent dans le métro en lisant les derniers articles des “locomotives” des blogs de voyage. Du coup, j’ai envie de te donner ma réponse à toutes tes questions :-):

    1) Quel est le plus important: le contenant ou le contenu ?

    Ici, je rejoins l’avis de Laurent, un design de 1995 ne va de toute façon pas faire l’affaire à mon avis, à moins que le site ait une tonne de reviews extrêmement positives et soit reconnu pour son contenu exceptionnel du coup on irait dessus en sachant que c’est une perle.
    Mais après, il y a pas mal de sites au contenant à faire pâlir un designer mais dès qu’on l’ouvre c’est vide (et je pense notamment à un énorme site avec plus de 500k fans sur Facebook, mais ce n’est que mon avis).

    2) Bloguer pour voyager ou voyager pour bloguer ?

    Voyager pour bloguer. Voyager c’est le partage, l’enrichissement et si on arrive à partager et enrichir d’autres gens via nos blogs, pourquoi pas, je trouve que c’est dans la continuité du voyage, ou de celui qui a beaucoup voyagé.
    Le bloguer pour voyager, je n’y crois pas trop. J’ai un problème éthique avec cela. On voit beaucoup de blogs qui revendiquent vouloir donner l’envie de voyager et montrer que l’on peut le faire à moindres frais. Mais si ton voyage est payé par ton blog, plus aucun de tes arguments ne tient la route. Comment convaincre Mr Toutlemonde qu’il est possible de voyager sans se ruiner en lui montrant qu’il faut bloguer pour voyager ? Et donc avoir déjà voyagé auparavant et avoir des compétences très diverses, poussées et spécifiques en même temps. Et même pire, comment légitimer le “moindres frais” quand on devine très vite que le blogueur s’est fait sponsorisé par Quechua, Air France, ou je ne sais quelle assurance voyage ce qui lui a considérablement baissé ses frais?

    Autre problème: historiquement (ça y est le type dit ça, il a tout juste la vingtaine), un blog est quelque chose de subjectif, de partage d’expériences personnelles, une mine d’information “subjective mais objective”, un avis de consommateur et non d’agence de voyage qui vend des arcs-en-ciel. Comment légitimer cet aspect quand on voit certains blogs afficher fièrement, comme une salle des trophées, tous les partenariats qu’ils ont fait avec X agences ?

    Désolé pour ce pavé, mon cerveau chauffe souvent à ce sujet dans le métro.

    3) A partir de quand un blog n’est-il plus un blog ?

    A partir du moment où il ne partage plus d’expériences personnelles. Qu’il pompe des trucs du net pour en faire une compilation boiteuse et baveuse. Après il n’y a pas que du mal à s’informer sur le net, mais je pense que si on n’est pas allé à un endroit, on peut difficilement faire un article dessus (dans le cadre d’un blog de voyage).

    4) Les gros sont-ils des modèles à suivre ?

    Oui et non. Je pense qu’il faut regarder ces locomotives d’un oeil intéressé car si elles sont locomotives c’est que leurs méthodes fonctionnent, mais après, se calquer sur leurs techniques ne fera de notre blog qu’un pâle clone de la locomotive et on ne sera donc jamais une locomotive. Je pense qu’il faut prendre les bonnes idées (celles qu’on aime bien personnellement) et se demander “qu’est-ce qu’il manque à ces sites ? Je vais le faire alors.”.

    5) Quel est le nom idéal pour un blog de voyage ?

    Je crois que je peux rentrer chez moi avec ma variante de “sac à dos”, quoique, c’est encore un anglicisme qui décrit plutôt un mode de voyager qu’un bagage. Les blogs “tourdumonde” on ne les compte plus il y en a beaucoup, mais tout comme Laurent, on a mis des jours à trouver notre nom justement afin d’éviter ce genre de cas.

    6) Faut-il sacrifier son originalité pour trouver la réussite ?

    NON!! Par pitié non !! Ô combien je chéris les blogs au ton propre à eux, que ça soit humoristique, aux jolies phrases ou aux belles métaphores, c’est de l’originalité précieuse à garder. Je préfère largement une petite communauté qui apprécie mon travail qu’une industrie dont le 3/4 ne lit pas.

    7) Le rythme de publication idéal doit-il être réglé comme du papier à musique ?

    Haha, la grande question. Il faut publier régulièrement, mais faire le papier à musique risque de péjorer la qualité et l’originalité de l’article. Ou alors publier de façon chaotique mais être assez présent sur les réseaux sociaux pour entretenir sa communauté.

    8) Les collectifs de blogueurs représentent-ils l’avenir ?

    Je ne me suis pas encore penché sur cette question et je n’en sais pas encore assez à ce sujet pour commenter ;).

    9) Les agences sont-elles des partenaires obligatoires ?

    Cf question 2 :-).

    10) Bloguer, c’est quoi ?

    Tout est dit. J’ajouterais juste qu’il faut toujours que le partage de la passion (quelle qu’elle soit) doit primer.

    1. Hello Hervé !

      Merci de tes réponses nombreuses et pertinentes.

      1) Je fais pas de commentaires sur les sites des autres, j’ai déjà assez de bordel à gérer de par chez moi (ah ah ah !) mais y a encore, heureusement, des sites made in XXème siècle qui continuent à proposer un design minimaliste efficace.

      2) “Autre problème: historiquement (ça y est le type dit ça, il a tout juste la vingtaine), un blog est quelque chose de subjectif, de partage d’expériences personnelles, une mine d’information « subjective mais objective », un avis de consommateur et non d’agence de voyage qui vend des arcs-en-ciel. Comment légitimer cet aspect quand on voit certains blogs afficher fièrement, comme une salle des trophées, tous les partenariats qu’ils ont fait avec X agences ?”

      Très intéressante réflexion. Je te rejoins sur le subjectif/objectif. Cependant, est-ce que les partenariats sont forcement synonymes de “vendre son âme au diable ?” et “biaiser ses avis pour faire plaisir au partenaire ?”

      4) +1. S’adapter, prendre ce qui parait bon, l’accommoder à sa sauce et fuir en vitesse toute forme de C/C.

      10) C’est la passion, je crois, qui nous fait en effet avancer (et la perspective de gros gains financiers… I AM A TROLL !).

      1. 2) Non je n’irais pas jusque dans cette extrême. Ce n’est pas vendre son âme au diable du moment qu’on est libre de dire ce que l’on veut dans l’article et ne pas devoir encenser et la destination et l’agence et encore si possible aller y faire la vaisselle… Mais honnêtement quel sponsor propose une telle liberté ?

  5. Sympa cet article plein de questions, et j’ai bien envie de répondre à certaines :

    1) Quel est le plus important: le contenant ou le contenu ?
    Pour ma part, j’ai besoin d’équilibre. Un thème correct (le mien je dois le changer ahah, arroseur arrosé), des articles avec du contenu, et des photos sympas. J’ai pas mal de difficultés avec les blogs qui ne montrent “que” de belles photos et peu de textes, à un moment, ça devient trop “hors de portée” pour moi… mais je pense qu’aujourd’hui, le monde du blogging devient de plus en plus un monde d’images plus que d’écrit et des fois ça m’embête. Alors bon, c’est sûrement ce qui fera toujours de moi une blogueuse “correcte” et pas “géniale”, mais pour l’instant je m’en contente 😉

    2) Bloguer pour voyager ou voyager pour bloguer ?

    J’ai mijoté mon blog pendant plusieurs années… donc je dirais qu’on commence à voyager avant de bloguer. Mais c’est vrai qu’à un moment, on a envie de nourrir toujours plus son blog, de voyager toujours plus pour soi, et qu’on peut parfois être un peu “obsédé” par la quête de la photo parfaite, de l’article parfait. Le mieux c’est peut être de tendre à faire un blog en accord avec les voyages qu’on aime faire… et que ce soit nos voyages qui déterminent notre audience et pas l’inverse.

    5) Quel est le nom idéal pour un blog de voyage ?

    A mon avis, difficile de faire standard et sympa aujourd’hui, sauf si t’es sur de la niche… mais en faisant trop imagé, on risque de ne pas faire parlant. Perso’, quand je dis mon nom de blog, on me dit que c’est “joli et poétique”. Alors bon, ça n’évoque pas le blog voyage en soi, mais je me dis que c’est une bonne entrée en matière pour ceux qui viennent dessus 😉

    6) Faut-il sacrifier son originalité pour trouver la réussite ?

    Encore une fois, équilibre. On a tous fait des sujets bateaux qui ont plus ou moins bien marché… pas forcément pour ranker mais parce qu’on s’est dits que ça plairait. L’important c’est peut-être d’essayer d’apporter toujours sa touche perso’, même si c’est super subtil(ahah) (et que certains lecteurs diront quand même : mouais c’est pour les stats même si tu y apportes de toi-même).

    A toi de répondre maintenant à quelques questions blogging si ça te dit (inspiré ou pas de ma propre expérience) 😉
    – Les articles pratiques, c’est trop mainstream ou ça peut toujours servir ?
    – D’ailleurs, si on a envie de parler d’un lieu qui a déjà été 15 000 fois abordé, on s’abstient ou pas ?
    – Si un certain type d’articles n’a pas de succès sur mon blog (au hasard, tous les articles qui parlent de la plage par exemple), est-ce que j’arrête d’en faire ou est-ce que je m’efforce d’adapter pour que ça ait plus de succès ?
    – Est-ce qu’on a l’audience qu’on mérite ?
    – Si un blog a pas percé sous six mois, c’est foutu ?
    A toi de jouer si le coeur t’en dit 😉

    A toi de répondre si ça te dit 😉

    1. Hello Maliciyel,

      Merci d’avoir pris le temps de répondre et de relancer le débat !

      – Les articles pratiques –

      Je crois que c’est jamais inutile et que tout dépend surtout de l’angle que tu vas aborder. Si c’est correctement tourné, informatif et efficace, pourquoi s’en passer ? De plus, si tu sais vraiment de quoi tu parles, c’est une bonne porte d’entrée sur un blog 🙂

      – Parler d’un lieu surfréquenté –

      A partir du moment où tu es chez toi sur ton blog, pourquoi faire l’impasse sur un lieu, même si tout (ou presque) a déjà été écrit ? De plus, je pense (bis) que tout est une question d’angle, de plume, de ressenti et que le lecteur ne s’y trompera pas !

      – Les articles qui marchent pas –

      Qu’est ce que tu appelles “ne pas avoir de succès” ? Je ne sais pas comment se mesure véritablement le succès d’un article. A son partage ? A ses commentaires ? Je suis toujours surpris, en regardant mes stats, de voir que certains des articles les plus consultés/lus ne comportent quasiment aucun commentaire. Paradoxe !

      Encore une fois (ter), s’adapter est une possibilité mais s’adapter par rapport à quoi, à qui ? Tu peux garder le même contenu mais, en effet, en le rendant plus… sexy, SEO-friendly. Tout dépend de ce que tu recherches !

      – L’audience qu’on mérite –

      Egotiquement: non car c’est moi le meilleur ! Humour à part, on a toujours tendance à voir la paille dans l’oeil du voisin et à jalouser les stats des gros. Je pense, plus humblement, que c’est en se concentrant et en fournissant du contenu de qualité que l’audience se développe sur le long terme. Après, entre un blog de niche (le vélo en Nouvelle Calédonie) et un autre beaucoup plus généraliste, c’est compliqué, forcement…

      – Les six mois –

      Non parce que ça veut dire que tu as développé un business plan… et 6 mois, ça me parait court (à moins de sortir la TRES grosse artillerie). Pourquoi viser une durée ?

      1. Les articles qui marchent pas : oui je suis d’accord, c’est pareil sur certains articles, ils sont très fréquentés, et pourtant le nombre de commentaires est inférieur à d’autres moins fréquentés. Sûrement parce que ce sont des articles bien référencés qui attirent aussi un certain nombre d’internautes pressés qui ne veulent que de l’information.

        L’audience qu’on mérite : Des fois, je pense aussi qu’on “jalouse pour rien”. J’ai une amie qui a un blog litté’ et qui nous disait qu’un autre blog litté avait deux fois plus de partenaires qu’eux… alors qu’ils avaient deux fois moins de visites ! Parfois, l’image joue beaucoup aussi.

        Les six mois : Durée donnée au hasard (quoique, j’ai déjà entendu quelqu’un me dire “j’arrête le blog parce qu’il marche pas au bout de six mois et que je pense pas pouvoir en vivre”).

        Merci à toi de tes retours (et je vais être sympa et ne pas relancer sinon ça va être une chaîne de questions sans fin ^^) !

  6. J’aime ta question 1 sur: le contenant ou le contenu ? Et de loin je préfère l’huitre baveuse et sale mais bien pleine qui donne quelque chose a se mettre sous la dent , autrement dit un vrai plaisir de suivre un voyage, des impressions, des sentiments, des informations aussi, … et tant pis si le papier cadeau n’est pas beau 😉

  7. Bonjour Cédric, je lis souvent ton blog (comme d’autres que je viens de découvrir) : je trouve cet article pertinent par les questions qu’il ouvre et notamment le rapport des bloggueurs aux professionnels de la com’ et du tourisme (pour ce qui est des voyages). Je me sens particulièrement concernée car je travaille dans le tourisme/hôtellerie et je viens de commencer mon blog. Je l’ai créé pour mes amis et ma famille qui me l’on réclamé plusieurs fois lors de mes départs à l’étranger, je m’y suis enfin décidée pour la Nouvelle-Zélande. Et je me pose des questions : qu’est-ce que j’en fait ? Je le surkiffe pour une raison que je ne m’explique pas ! Est-ce que c’est ce qu’il t’es arrivé quand tu as commencé ? Mon blog n’a pas un design de fou ni une ligne éditoriale épatante (je veux juste prendre du plaisir à écrire en fait) mais je ne sais pas, j’ai du attraper le virus du blogging, maintenant il faut que j’en fasse quelque chose, ça devient un grand passe-temps … Et je lis beaucoup sur Internet du coup alors qu’avant la blogosphère était un univers un peu flou pour moi … Je sors du monde Oui-Oui vraiment ahahah ! Bonne route !

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