Berlin, le tourbillon de l’avide

Paris, 1989. J’ai 8 ans et, devant la télévision familiale, j’observe mes parents. Ils ne disent pas un mot, fascinés par ce qu’il se passe sur l’écran. Quelque part, dans une ville qu’on appelle Berlin, des gens cassent un mur, s’embrassent et hurlent de joie. Je ne me rends pas compte, à ce moment, de la portée historique de l’événement. Pas plus que le lendemain, lorsque notre instituteur aborda le sujet en quelques mots. Un mur était tombé, une ville était réunifiée. Et alors ?

Berlin, 2018. J’ai 36 ans et, devant mes yeux, s’étale un bordel urbain de premier ordre. Pour la première fois, je découvre la capitale de l’Allemagne autrement que par des vidéos, des photos, des récits. Pour la première fois, accompagné de ma famille, je foule le sol local, je marche sous les tilleuls et je réalise ce vieux rêve longtemps caressé mais jamais réalisé : être à Berlin !

Le temps ne marche pas : il court.

Je n’avais pas d’attente particulière avec ce voyage car je ne savais pas du tout ce que j’allais trouver en arrivant là-bas. Berlin est-elle une ville sclérosée, repliée sur elle-même ? Est-ce la Cité de toutes les folies, où la démesure est faite banalité ? Et quid de la cohabitation entre ancien et nouveau ? 

Alors, de notre première matinée berlinoise, je garde un souvenir aussi fort que confus. Accompagnés par une guide locale assez exceptionnelle, nous nous baladons dans un Berlin alternatif, fait de bric et de broc, qui semble ériger le squat en mode de vie national. La ville entière parait basée sur un cycle de constructions, destructions et reconstructions. Les chantiers succèdent aux chantiers et le No Man’s Land laissé par The Wall semble devenu le terrain de jeu privilégié des promoteurs teutons. Pour autant, cette frénésie immobilière n’est pas nécessairement une nuisance. Elle est plutôt un signe de vitalité, d’activité, de changement bien qu’elle blesse l’œil et attriste les oreilles. 

Ce quartier que nous visitons, Kreuzberg, est le plus sur moyen d’être conquis et déstabilisé. Ici, c’est le Yaam, un espace africain collaboratif ouvert à tous. Là-bas, c’est une balade tracée sur le parcours du Mur. Encore plus loin, c’est l’incroyable histoire d’une cabane de bois bâtie, en RFA, pour la propagande de la RDA et devant laquelle repose, triste et solitaire, une tulipe fanée. Encore plus loin, c’est une ferme animalière urbaine où se promènent ânes, poules et moutons, accompagnés par des enfants. Spectacle proprement surréaliste de que se promener en ce lieu, encerclé par des immeubles et qui pourtant semble tellement à sa place. J’ai l’impression, en ces premières heures, que Berlin est un laboratoire à ciel ouvert, où sont autorisées toutes les folies, encouragées toutes les envies et menées à bien toutes les expériences. Il me semble que la Ville a choisi de tourner radicalement le dos à son passé et s’est lancée dans une course éperdue, frénétique, pour rattraper le temps passé. Elle court plus qu’elle ne marche, elle galope plus qu’elle ne court, à sa propre recherche, à sa propre poursuite. Essayer de saisir cette ambiance, cette atmosphère revient presque à essayer de saisir le sable qui s’échappe d’un sablier cassé : il file à toute vitesse et  glisse entre les doigts. C’est la même chose pour moi qui tente d’attraper, d’embrasser Berlin la mutante, de la comprendre et de la décrire.

Qu’il fait bon se promener, en ce mois de janvier, dans ce fatras urbain ! Bien que le vent souffle férocement et quelques flocons viennent délicatement se déposer sur le sol fangeux, c’est un régal que de se laisser porter par cette folie douce, de regarder les enfants courir et d’écouter les histoires délicatement égrenées par Elodie, expatriée et amoureuse de cette ville en laquelle elle est arrivée, repartie et revenue pour ne plus la quitter, un jour de 2010.

La ville aux mille et un visages

Une ville ne présentant qu’une seule facette serait, pour moi, un véritable cauchemar. Ce qui serait probablement pour d’autres un fantasme me parait être une aberration. J’aime à explorer, à comparer, à m’immerger dans ce qu’une cité peut avoir de meilleur comme de pire. Et en cela, Berlin est un véritable cadeau du ciel : tous les quartiers où nous avons pu nous rendre pendant les trois journées de notre voyage étaient aussi opposés que peuvent l’être le blanc et le noir, le sucré et le salé, le pile et le face. Formant un incroyable patchwork, ils dessinent l’image d’une capitale bourrée de paradoxes, où l’artère la plus classique côtoie les bâtiments les plus improbables, où la boutique SM est juxtaposée à une boulangerie du meilleur goût et où les supermarchés bios, essaimés au gré des artères, ferment leurs portes à 21 heures, pour le plus grand bonheur des familles de passage.

Berlin, c’est tout ça et, en réalité, bien plus encore : c’est une tour qui se dresse fièrement, à moitié détruite, témoignage de ce qui fut. C’est une place où deux églises encadrent un opéra, sur un parvis presque vide où sourient les parents et rient les enfants. C’est une ville verticale, avec cette tour de télévision, ces buildings et la coupole du Reichstag, exceptionnel point de vue. C’est aussi des vestiges, des traces, des musées sur un temps pas si ancien où le monde était bipolaire et où Berlin était le cœur battant de ce monde. Des doigts qui montrent une fresque sur l’East Side Gallery vers Friedrichshain. Des touristes qui posent à côté de gardes factices à Checkpoint Charlie. L’ambiance lourde du dédale bétonné du Mémorial de la Shoah. Un zoo immense où des pandas mangent des bambous, où des gorilles font régner l’ordre et où les chèvres se servent elles-même au distributeur de granulés. Une île remplie de musées. Une voiture remplie de nounours garée à côté de la Porte de Brandebourg et qui sert au marchand de sable à voyager. Des tulipes données par des touristes éméchés. Le nœud gordien d’un réseau de transport aussi effrayant (au premier abord) qu’efficace (une fois le fonctionnement assimilé). La baffe devant certaines prouesses architecturales, l’interrogation et une moue dubitative devant d’autres. Un sourcil levé en entendant une interrogation en allemand, des mots hésitants qui sortent et une tentative de communication qui s’ébauche. Des rires en tentant de prononcer correctement les noms locaux. Des incompréhensions, des erreurs de trajet, des correspondances manquées. Des sourires (beaucoup), des moments silencieux (un peu moins) et, par-dessus tout, l’intense sensation, presque solaire, d’être vivant.

Et donc, cette première fois ?

Lorsque nous sommes repartis, un seul sentiment prédominait : celui du manque, celui du pas assez. Pas assez de temps, pas assez de choses vues, pas assez de cases cochées sur notre liste. Nous voulions tant voir, tant faire, tant découvrir que nous avons du faire des choix, à contre-cœur. Pour la première fois depuis très longtemps, je ne ressors pas rassasié d’un voyage et je suis resté avec une faim féroce, vorace, animale. J’ai encore faim de Berlin et j’ai envie de mordre à nouveau dans cet incroyable gâteau. 

Nous avons clairement sous-estimé la taille de la ville, son étendue (qu’elle soit géographique, patrimoniale ou historique), son attraction. Il faudra donc y revenir pour polir ce joyau, en découvrir un peu plus les différentes strates et s’y plonger encore plus profondément. A elle seule, Berlin mérite qu’on y consacre un voyage entier pour visiter, apprendre, confronter. Toutes les histoires s’y écrivent
sur des pages blanches, vierges. Il ne reste donc qu’à entamer, bientôt, un nouveau chapitre.

Quelques autres lignes. 
Une seconde fois.
Ensemble.
En Allemagne.
A Berlin.


Voyager en famille à Berlin : le guide pratique

Tiré de notre expérience, voici un résumé consacré à l’organisation d’un séjour en famille à Berlin : que voir, que faire, où manger, où loger, où dormir…

Pourquoi aller à Berlin ?

La raison est simple : c’est une ville où l’Histoire et les histoires s’entrechoquent follement, dans tous les sens. Avec une scène artistique en ébullition permanente, c’est une destination idéale pour vivre “quelque chose d’autre”. C’est également une capitale dotée d’une riche culture et d’un patrimoine assez extraordinaire. Enfin, d’un point de vue familial, la variété des musées et activités offre de belles opportunités pour tous, des plus petits aux plus grands !

Comment se rendre à Berlin ?

Depuis l’avènement des lignes low-cost, se déplacer en Europe est devenu très accessible. Ainsi, pour ce voyage de quatre personnes, j’ai payé 200€ l’A/R depuis Paris Orly jusqu’à Berlin Schoenefeld (tarif le plus bas, sans bagages en soute ni aucune option) avec Easyjet. En surveillant attentivement les promotions, il est possible de trouver souvent des billets à ce tarif. 

Comment se déplacer à Berlin ?

La capitale allemande dispose d’un réseau de transports en commun extrêmement développé mais qui peut laisser perplexe aux premiers abords, le temps d’en saisir le fonctionnement. Pour vous servir : le U-Bahn (le métro), le S-Bahn (le train urbain, un genre de RER), le tramway ainsi que les nombreuses lignes de bus qui sillonnent Berlin dans tous les sens. Utiliser les transports en commun à Berlin est une bonne idée car les distances entre les stations sont souvent conséquentes (bien plus qu’à Paris par exemple). D’autre part, la fiabilité et la ponctualité desdits transports n’a pas été une seule fois prise en défaut durant notre séjour. Enfin, sachez que Berlin est découpée en trois zones : A, B et C (A étant le centre et C la banlieue éloignée, incluant les aéroports) et que le prix de vos déplacements est impacté par la zone où vous vous rendez. A titre d’exemple tarifaire, un aller simple en zone AB coûte 2€80 (3€40 en ABC), un ticket forfaitaire d’une journée en AB revient à 7€. Le site officiel (en anglais) contient toutes les informations adéquates !

Si vous comptez voyager beaucoup à Berlin, je recommande très chaudement l’achat d’une Berlin Welcome Card pour 48 ou 72 heures qui, non contente de proposer des réductions dans beaucoup de musées, fait également office de titre de transport. Comptez 30€ pour 72 heures en zone ABC (et qui inclut donc l’aéroport : c’est un bon plan direct). Elle permet également de faire voyager un enfant (entre 6 et 14 ans) avec l’adulte détenteur de la carte. 

Notez que beaucoup de stations sont équipées d’ascenseurs (bon point pour les familles avec poussettes) et qu’il n’y a pas de tourniquets à l’entrée des stations : c’est à vous de penser à composter. Attention, amende salée en cas d’oubli !

Enfin, le métro est gratuit pour les enfants de moins de six ans : bravo Berlin !

Où dormir à Berlin ?

La ville pullule littéralement d’hôtels, d’AJ, de chambres, de gîtes, d’appartements en location à courte ou longue durée donc vous n’aurez aucun souci à trouver l’hébergement de vos rêves. Vérifiez simplement la proximité d’une station de métro et de commerces au moment de réserver ! Nous avons payé de notre côté environ 300€ pour 3 nuits un appartement situé vers Nollendorfplatz, un petit peu réservé dans la précipitation. En recherchant plus longuement, nous aurions probablement pu trouver mieux et moins cher !

Où manger à Berlin ?

Même si nous avions privilégié les repas “à la maison” le soir, nous avons quand même deux adresses très sympas à partager avec vous, dans deux styles très opposés (et validées par TOUTE la famille, c’est un point essentiel).

Situé dans le quartier de Kreuzberg et dans le cadre assez improbable d’un ancien hôpital construit en 1846, le restaurant 3 Schwestern est une adresse à conserver précieusement. La nourriture est simple, bonne et conséquente. Le service est autant bilingue que sympa, il y a des menus enfants et des chaises hautes à disposition. L’ambiance est très familiale et l’addition ne fait pas du tout mal. Notez que les cartes de crédit ne sont pas acceptées (cash, cash, cash) et que le menu change selon les jours. Nous avons payé 50€ à cinq (trois adultes et deux enfants) pour une entrée, deux menus enfants (plat et dessert), trois plats principaux, deux desserts et un café.

Non loin de la légendaire avenue Under der Linden et en face de la Friedrichstraße Banhof, un chouette restaurant de burger (issu d’une chaîne) qui fait bien le boulot, rapide et efficace : Peter Pane. La carte propose un vaste choix de burgers (végétariens inclus), des salades et des menus. Le prix des burgers va environ de 8 à 14€, sans accompagnement. Il est donc possible de limiter les frais en ne tapant pas dans les frites comme dishside (4€50 la portion). Notez qu’il est possible de commander des frites de patates douces (très bonnes d’ailleurs). Une bonne adresse pour toute la famille. Nous avons payé environ 40€ à quatre (deux burgers adultes avec frites, une portion de frites de patates douces et un menu enfant).

Que faire à Berlin ?
La liste des activités possibles à Berlin est quasi infinie. Entre visites, marches, balades et découvertes, une vie entière ne semble pas suffire à faire le tour de la capitale allemande. Cependant, voici une sélection de quelques musées et adresses visitées que nous avons appréciés !

Les musées

Destinés à présenter la vie telle qu’elle l’était à l’époque de la RDA, le DDR Museum est un chouette musée où il est possible de tout toucher (ou presque). Beaucoup de belles pièces, la reconstitution d’un appartement typique, la possibilité de conduire une trabant (via simulateur). La seule chose à reprocher est peut-être un certain manque d’objectivité dans le contenu des textes mais l’ensemble est très riche et plaira vraiment à tous. Le musée est ouvert du lundi au vendredi de 10h00 à 20h00 et le samedi de 10h00 à 22h00. Le prix d’un billet adulte est de 9€50, 6€ en tarif réduit et gratuit pour les moins de six ans. Il est situé le long de la Spree, en face de l’île des musées.

Toujours dans une logique historique, le Story of Berlin Museum propose de voyager à travers 800 ans d’histoire. Une muséographie assez complexe, très vivante et bien illustrée par de nombreux mannequins. Il faut vraiment prendre le temps de se plonger pour ne rien rater mais cela vaut le coup si vous voulez en savoir plus sur l’histoire de Berlin.Cerise sur la gâteau : la visite (guidée) d’un bunker anti-atomique, en groupe. Une expérience intéressante et instructive à défaut d’être inoubliable ! Le musée est ouvert tous les jours de 10 heures à 20 heures avec une dernière entrée à 18 heures pétantes (et non pas 18h01, on a testé, cela ne marche pas). Le prix d’un billet adulte est de 12€, tarif réduit à 9€ et gratuité en-dessous de 6 ans. Il existe un billet familial (2 adultes et 3 enfants, 16 ans maximum) à 25€. Enfin, il est possible de télécharger une application spéciale pour votre visite (Android et IOS).

La plus belle vue de Berlin, c’est celle que vous verrez depuis la coupole du Reichstag ! La visite est gratuite mais doit être impérativement réservée en avance, à un horaire bien précis. Vous devez avoir sur vous une pièce d’identité ainsi que la confirmation de réservation (sur votre mail). Toutes les informations sont disponibles, de façon détaillée, sur le site officiel. Sachez qu’il est possible d’effectuer d’autres visites (guidées) et de récupérer un audioguide à la coupole. 

Gratuit et tout neuf, Urban Nation est une très belle exposition consacrée au Street-Art. L’entrée est gratuite (les donations sont toujours appréciées) et la collection est assez conséquente. Prenez le temps de tout bien voir ! Le musée est ouvert du mardi au dimanche de 10 heures à 18 heures. 

Enfin, le Zoo de Berlin vaut définitivement le détour et mérite qu’on y consacre (au moins) une demie-journée. Entre les bonobos, les gorilles, l’immense volière, la mini-ferme (et ses chèvres coquines), c’est le bonheur assuré pour les petits et les grands. Cependant, voir les stars locales que sont les pandas et les ours blancs a un certain prix : 15€50 par adulte, 8€ par enfant (de 4 à 15 ans). Billets familiaux à 41 et 26 euros (deux adultes et leurs enfants // un adulte et un enfant). Le zoo de Berlin est ouvert tous les jours de l’année de 9 heures à 16h30 // 18 h // 18 h30 (en fonction de la période de l’année).

Au détour d’une balade

Si vous êtes curieux de trouver des traces du Mur, un passage obligatoire sera l’East Side Gallery, un tronçon d’une longueur de 1300 mètres bordant la Mühlenstrasse dans l’ex-Berlin-Est. Ledit tronçon est recouvert d’œuvres murales réalisées par des artistes venus du monde entier. Un passage par Checkpoint Charlie peut être amusant (à défaut d’être totalement indispensable) pour visualiser concrètement la démarcation qui existait à une certaine époque (aidez-vous de photos d’archives, ça aide). 

Si vous cherchez à découvrir un Berlin plus classique, assez monumental, allez vous promener vers le Gendarmenmarkt (littéralement, la place du marché des gendarmes), avec ses deux églises et son opéra. Une très belle place où vous pouvez laisser gambader les enfants et un précieux témoignage de ce qu’était Berlin avant d’être bombardée (et donc méchamment détruite). Vous trouverez, pas si loin de là, la monumentale Porte de Brandebourg et l’avenue Under der Linden, toutes deux très, très fréquentées.

Devenu, assez tristement, un spot très recherché pour prendre des selfies et des photos Instagram, le Stiftung Denkmal für die ermordeten Juden Europas // le Mémorial aux Juifs assassinés d’Europe est un lieu étrange, assez fréquenté. Perdez-vous volontairement dedans pour comprendre la difficulté d’en parler en toute objectivité.

Enfin, si vous avez envie de faire du shopping, vous n’aurez guère de difficultés à être satisfait vu que Berlin regorge de magasins et autres centres commerciaux. Mention spéciale au monstrueux KaDeWe (où l’on trouve des bouquins en français) et à la boutique Lego située à côté, parfaite pour laisser les enfants se détendre un petit peu !

Et pourquoi pas une visite guidée ?

Nous avons eu la chance de pouvoir passer notre première matinée berlinoise aux côtés d’Elodie de Good Morning Berlin. Avec passion, humour et patience, elle a su nous présenter, pendant presque trois heures, des aspects inattendus de l’histoire berlinoise, alternant avec brio des récits historiques avec des anecdotes plus personnelles, toujours sourcées et pertinentes, dans le cadre thématique du Berlin Insolite.

Bref, on a adoré notre moment avec elle et je recommande très chaudement de ne pas hésiter à la contacter : avec onze visites thématiques différentes, il est fort à parier que vous trouverez votre bonheur. Notez également que le blog tenu sur le même site est un chouette carnet d’adresse.

Les liens utiles

Pour organiser au mieux votre séjour, deux liens inévitables : Visit Berlin, le portail officiel du tourisme à Berlin et Berlin.de, le site officiel de la ville (tous deux en français, bravo !). De façon plus générale, le site de Germany Travel est également une bonne source de renseignements.

Merci à Visit Berlin pour l’aide logistique dans l’organisation du séjour. Le contenu éditorial n’en reste cependant pas moins indépendant et soumis à ma seule volonté.