Une pause (bien ?) méritée

De retour dans ma ville yukonnaise, j’arpente comme un touriste les rues que je connais par coeur, fait quelques petits achats – genre Leatherman – et revoie avec plaisir les gens que j’ai quitté il y a dix jours de cela.

Autrement, le RT California Fever continue son bonhomme de chemin, entres péripéties alaskaiennes et canadiennes. Nous repartons dès demain pour le Sud après avoir fait resserrer une courroie sur Titine.

Ladite Titine, toujours aussi paresseuse en côte mais toujours aussi spacieuse, classieuse et admirable, qui a fêté ses 4200 bornes avec nous, à travers les routes embourbées du Grand Nord, des autoroutes champdeminées d’Alaska et autres joyeuseries locales.

On va prendre une petite semaine pour descendre vers Vancouver, via Watson Lake, les Liards Hotsprings, Prince Rupert, Banff et Jasper. On va continuer à bouffer de la beauté dans tous les sens et à profiter au maximum des rencontres souvent surprenantes…

Sinon, au niveau des anecdotes, Georges est le roi de la mauvaise foi, certifiant corps et âme que le plantigrade velu que nous avons aperçu nuitamment du côté de Haines était un chien. Heureusement, on en a vu un gros dès le lendemain matin, bouffant du saumon entouré d’une nuée de mouettes et autres Bold Eagles. Quand vous croisez Les oiseaux avec l’Ours, vous obtenez Haines – Alaska -.

A noter que notre coeur restera à jamais dans le meilleur bar du monde, Le Yukon Bar de Seward, que le musée de la Bold Eagle Fondation est pourri, que les boeufs musqués, c’est trop cool, qu’on bouffe comme des Gorets tout ce qui ressemble à un Hamburger et qu’on va freiner les dépenses de ce côté-ci !

C’était le dernier message depuis Whitehorse, Yukon, à vous les studios.