Un tol, érable.

Ils sont des choses que je ne peux supporter. qui dépassent l’entendement humain. Au dela de toute tolérance, lorsque que la logique se retrouve piétiniée à terre par une mélée de conneries bovinales.

Horrible, détestable, méprisable. Vous n’avez là qu’un bref et mince aperçu des émotions qui m’ont traversé l’esprit aujourd’hui. Rage, haine, sauvagerie. Découper, charcuter, éplucher. Couper en petits dés bien minces et faire cuire sur un grand poêle le (la ?) responsable de tout ça.

De quoi parle-je donc ?

De celui ou celle qui a décrété que l’épaisseur d’une canette serait inférieure à la taille de la lame de mon coupeur (cutter…). Et qui a donc fait en sorte que le rayon numéro 8 de l’X-tra Foods de Whitehorse se retrouve inondé par un flot de liquide chimique et energisant.

Si on se servait de ces canettes pour faire des cloisons d’appartement, vous entendriez la totalité de la vie de vos voisins, y compris et surtout leurs ébats intimes et leurs cris rauques de jouissance lors de leurs ébats sexuels (l’utilisation du terme sexuel se fait à mes risques et périls sachant que cet article va se faire du coup spammer. Alea Jacta Est. C’est trop chébran de mettre des citations latines dans un article, ça fait cultivé. Fin de la parenthèse ici.)

Bref, virgule, point à ligne.

Une nouvelle journée passée sans incidents majeurs. Exceptée l’inondation. Je ne fait que ranger des bonbons, des mars, des smarties, des chewing gum et autres chew road snack. Et du pop corn. Des tas de pop corn. Plein de pop corn.

Vous remarquerez en lisant ces lignes trois tics d’écritures qui me sont propres:

– Des fréquents retours à la ligne.

– Des phrases courtes et nominales.

– Plein de disgressions.

Je les revendique. Tout comme le lobby dont je suis membre, destiné à défendre les droits des employés et dont l’adhésion me coûte une centaine de dollars. A l’insu de mon plein gré bien sur.

Tout ça pour en arriver à ça: la vie à Whitehorse trouve son rythme. Je travaille, gagne de l’argent, loge dans “mon” appartement, du moins ma chambre, parle italien avec une caissière, tente de draguer une autre caissière, mange plein de plats micro-ondables, sort, bois des bières, traque le caribou et plein d’autres choses.

Juste pour le fun, une p’tite blague bien de chez nous…

Pourquoi est-ce que Maman grenouille interdit à son petit de sortir le soir ?

Parce qu’il était tard…