L’heure du choix

Demain.

Je décide.

3 possibilités.

Rester ici.
Remonter à Whitehorse
Aller ailleurs.

Je suis installé dans ma nouvelle chambre, dans une espèce d’auberge espagnole où se cotoient une bonne dizaine de personnes différentes. Mais j’en ai visité une autre aujourd’hui qui me plait beaucoup et qui ne coute qu’une centaine de dollars de plus.

Donc demain je vais devoir envisager sérieusement mon avenir. Sans savoir ce que je veux faire ni ou je veux aller. Ma vie ici tient dans deux sacs de voyage et trois paires de chaussures.

Titine est repartie au paradis des voitures ce matin et je redeviens donc un piéton pour quelques temps. Je reprends le travail pour une nouvelle semaine, avec cependant des horaires élargis – jusque 17 heures cette fois-ci et j’attends toujours le refund de mon assurance.

Dans tous les cas, je pense botter en touche l’histoire de ce visa. Même si j’aime Vancouver, je ne trouve pas en moi la volonté nécessaire pour avoir envie de rester plus longtemps que le temps qui m’est imparti. Mais je ne me trouve aucune envie de retourner à Paris cotoyer la froideur et la grisaille d’une capitale en voie de déchéance.

So be it, on ne devrait jamais quitter Montauban !