Les Fatals Picards

Loin de moi toute idée de Yukon ou autre en cette belle soirée de novembre, une fois n’étant pas coutume.

Il se trouve en effet qu’un ami fort bien avisé m’a offert pour célébrer mes 29 ans deux places pour assister au concert des Fatals Picards à l’Alhambra et que je reviens donc, de facto, du lieu précité.

Je ne connaissais guère, en-dehors d’un ou deux morceaux, la teneur et la qualité réelle de ce groupe et c’est donc dans un tantinet dans l’inconnu que je me suis rendu là-bas.

Et beh !

Après une première partie étrange, assurée par une demoiselle chantant son plaisir de se faire astiquer le four à pain, ramoner la cheminée, dénoyauter l’abricot et autres allégories joyeuses, sont donc arrivés les quatre membres du quatuor nordique.

Deux heures de show, mêlant acoustique et pas acoustique, un beau répertoire avec des belles chansons pleines d’humour d’où se sont détachées « Le combat ordinaire », « Mon père était tellement de gauche » et « le Canal Saint Martin », qui a fait bêler de joie mon âme de parigot.

J’ai noté, du haut de mon balcon, la présence de jeunes pogotants dans la salle, de poussées sauvages sur ces mêmes jeunes de la part de voisins pas contents, de multiples bras levés, de beaucoup de jeunes donzelles, de plein de familles et d’une cigarette fumée – qui a valu à ladite fumeuse de se faire allumer en direct par le chanteur.

Je vous invite donc grandement à aller les voir si la possibilité existe ou du moins à investir sur le double cd live trouvable dans tous les bons disquaires !

Les fatals picards