Le voyage sans histoires

Mais quel bordel ! Du départ de Paris jusqu’à Montréal, j’ai cru que jamais je ne réussirais à réaliser cette odyssée… Petit détail des aventures.

Départ de chez ma mère pour l’aéroport aux alentours de huit heures… Voiture, merci papa, aucun problème, on arrive à Roissy et la, premier gros coup de speed: mon vol pour Londres à midi et demi est marqué “annulé”. Urgh. Je fonce tel l’Alési moyen au guichet British Airways… Et on m’annonce que je peux voyager sur le vol d’avant… départ dix heures trente. Sauvé. J’enregistre, tente vaguement de dragouiller une bulgare de passage, regarde des japonais essayer de faire rentrer des billets de cinq euros dans un distributeur de cannettes et prend finalement mon avion avec quarante cinq minutes de retard…

Arrivée à Heathrow T5 sous la neige. Pas chébran ça. Surtout que j’ai quatre heures à attendre… Vol prévu pour 15.25. Je me pose dans un des beaux fauteuils du coin, bien décidé à surfer et à vous raconter mes aventures… mais las ! Tous les réseaux wifi sont payants… S’loperie d’anglais… et de gaulois, c’était la même à Roissy. Je récupère finalement ma compagne d’exil et une brochette de gaulois fort sympathiques.

On se pose pour manger et… paf, boum, bang, vol retardé de quarante cinq minutes. Puis de trente. Puis de dix. Au final, décollage ultra retardé… On partira vers 17.30.

Vol ultra-cool, British Airways est infiniment plus classe qu’Air France en termes de contenus ludiques et de nourritures.

On atterrit finalement à Montréal Trudeau, passe de douane et transit via la service d’immigration pour nous voir décerner le plus diplôme du monde: notre PVT.

Taxi et nuit reposante chez Delphine, loué soit son nom dans l’infini des cieux.