La terre est pas battue…

Mais ça nous empêche pas de faire du Tennis tous les jours !

De retour une fois de plus dans mes habits de Coach/Prof/Instructor, j’enseigne à des ribambelles de gnômes canadiens comment tenir correctement une raquette, comment faire de beaux lancers, de belles volées, comment respecter la philosophie de la boite locale: le Triple R.

Autrement, Triple Respect (Yourself, Fairplay, the others players). Et ça marche pas mal. Les minots s’amusent bien, nous aussi et l’embauche définitive, si je me plante pas trop, semble être en bonne voie.

Maintenant, un autre aspect à développer est celui de la finance. Si le salaire est très correct, le nombre d’heures spécifiées lors de l’entretien ne semble pas être le même que celui se déroulant dans la réalité. Ce qui m’amène à un constat fort simple: rester à Van’ et continuer ce boulot que j’aime bien, oui. Mais pas au prix d’une précarité – quoique relative – qui m’amènerait à devoir chercher un second emploi. Or, si j’obtiens un deuxième visa, dit de Developpement Professionel, je n’ai droit qu’à un seul employeur. CQFD.

Bref, je parlerais tantôt à Nash/Smash, mon patron, de toute cette bidouille, histoire d’avoir une assurance à la fois financière et temporelle – si je peux dire – . Vu que je ne pense qu’ils se soient pris la tête à me donner un training pour des prunes, j’ose espérer qu’on débouchera sur une situation claire et vide de tout doute.

Sinon, je cherche dorénavant une petite collocation du côté de Langara, pas loin de mon quartier indien, Titine va pas tarder à faire ses valises et aller vivre son dernier voyage de voiture et Pascalounette s’en retourne demain terminer son année du côté de Whitehorse. On se refait pas !

In fine, j’ai suivi par sms le déroulement d’un France-Irlande qualificatif pour la WC South Africa. Les gamins ont pas compris la Marseillaise que j’ai siffloté quand j’ai su qu’on avait “gagné”.

Tant pis.

La prochaine fois, je chanterais le ‘”Ô Canada !”