In ze Past

Il y a des moments – cette nuit notamment – où je me demande ce qu’il serait advenu de mes aventures si j’avais été plus pragmatique, prosaïque, moins porté sur l’aventure et l’indécis à certains moments.

Je repense tout particulièrement, en écrivant cela, à ma période vancouverienne et à l’opportunité tennistique de l’époque.

J’aurais pu, dans l’absolu et dans le meilleur des mondes possibles, changer de permis de travail à la fin de mon pévété, enquiller sur un Jipé et voir poindre au loin une errepé bienvenue, tout cela s’inscrivant dans le plan de carrière conçu par mon cher Goran (si je me trompe pas de prénom…) à mon intention.

Mais…

Le débarquement sauvage d’une PPDO, un aérostar, un contrat un poil trop magouilleur ainsi qu’un statut pas super net sur mes autorisations à bosser avec des gnomes en ont décidé autrement et m’ont envoyé, au final, errer vers Terre Neuve après une traversée épique des Usa.

Donc…

Est ce que je dois avoir le regret de ne pas avoir exploré au maximum la perspective de BC ?

Ou bien…

Dois-je me dire que j’ai bien fait au final de tout lâcher comme d’hab’ ?

A savoir, va savoir !