Impressions péterbourgeoises

Installés depuis avant hier soir dans la grande ville de Saint Petersbourg après une épique traversée de 7 heures et quelques depuis Helsinki, voici donc les faits marquants l’esprit d’un Cedric plus vraiment yukonnais.

– Vi garavitié po engliski ? Niet ! Po franszoki ? Niet. Personne ou presque ne parle anglais, même dans les gares et les musées…

– Pourquoi les stations de métro ont-elles un nom différent pour chaque ligne ? Ainsi Sodoyana s’appelle aussi Dostoyevskaya et Trucmuchski. En plus le métro faisant office d’abri anti-atomique, il est enterré à une profondeur monstrueuse, ce qui oblige à prendre des escalators dantesques.

– Faire payer un supplément bagages de 44 roubles pour l’emprunter ? WTF ?

– Il y a trois tarifs dans les musées: résistants, russes et étrangers. Devinez qui raque le plus à chaque fois ?

– Mais comment ils font pour boire autant et à tous les moments de la journée, sachant que la vente d’alcool est interdite entre 23.00 et 7.00 ?

– C’est quoi cet alphabet à la mords-moi le gniard ? N’empêche qu’on s’y habitue tout doucement (je sais lire café, internet et vodka maintenant).

– Les contrôles de la Militsia se font vraiment au faciès. Et tout ce qui n’est pas blanc est susceptible de se faire contrôler, notamment à l’entrée du Métro, avec vue sur les cellules d’arrêt.

– Pourquoi est-ce interdit de photographier les supers belles fresques de Lenine and co dans ladit Subway ? Et pourquoi est-ce que la dame a qui j’ai demandé un tchiot (ticket) m’en a fait 21, sur formulaire reglementaire et tous dédicacés ? Et le mec vendait-il vraiment du LSD ?

– L’Hermitage est beau et grand, certes mais poutain qu’est ce qu’il est mal foutu, avec uniquement des traductions approximatives du russe, aucun texte explicatifs, des oeuvres foutrement mal mises en valeur et un éclairage ultra déficient. En plus, faut raquer 200 roubles pour prendre des tofs.

– Une messe orthodoxe, c’est beau.

– Les canaux de la ville sont ultra chébran et donnent un petit air de Venise à la grande cité.

– Les russes sont un tantinet malpolis, conduisent comme des gueux et ne connaissent pas le concept de file d’attente. Par contre, ces demoiselles sont charmantes.

– Le Nevski Prospekt (Gogol Powa) est belle et remplie de superbes églises.

– On bouffe bien et pour pas trop cher (sushis hier et bouffe chelou ce soir).

To be continuated !