Le lac Pehoé - © Antofaya Expeditions

Et pourquoi pas le Chili ?

Si vous lisez ce qui ce passe du côté de la TeamGivrés, vous aurez sans doute pris note de l’événement #HotterThanChile qui vient de se dérouler à Paris, organisé par l’Office de Tourisme du Chili. Un concept sympa pour faire découvrir cette destination et inciter les gens à partir explorer le pays. Par un très heureux hasard (qui tombe à pic !), il se trouve également que je programme depuis belle lurette de partir, moi aussi, me promener du côté de l’Amérique du Sud. Du coup, tant qu’à partir explorer un nouveau continent, pourquoi ne pas commencer par une destination (apparemment) Cedric Friendly, qui est bien située, qui jouit d’une réputation assez sure et où il y a plein (mais alors vraiment) de choses à voir/faire/expérimenter/tenter/essayer/découvrir ?

Et pourquoi pas le Chili ?

© Manuel Paredes
© Manuel Paredes

Raison N°1: Miam et Glou

Un élément indispensable dans mon choix de destination est la qualité, la quantité et l’originalité de la nourriture locale et des boissons localement produites. Si je ne garde pas franchement un souvenir ému des XX² fastfoods américains croisés pendant mes voyages, certaines autres expériences sont indélébilement inscrites dans ma mémoire et me font saliver rien que d’y penser. Or, comme la vie est bien faite, il se trouve déjà que le Chili est le seul pays, à ma connaissance, à avoir son nom dans un plat (même s’il n’en est pas du tout à l’origine en fait): le Chili con carne. Loin de cet horrible cliché (que je devrais avoir honte de propager ainsi), le Chili propose heureusement bien d’autres recettes typiques et gouteuses, à faire saliver le premier gastronome venu, telles les cazuelas, les empanadas ou encore les pastels de choclo. D’ailleurs, quand j’ai goûté pour la première fois les empanadas, j’ai cru que j’étais arrivé au Paradis tellement le truc était bon, chaud et appétissant. Je crois en avoir repris plus d’une dizaine pendant toute la soirée, faisant le désespoir des serveurs (et le bonheur du cuistot qui voulait se débarrasser de son stock et qui était heureux de me voir bouffer comme un goret affamé).

© Claudio Nunez
© Claudio Nunez

Pour ceux qui apprécient le (bon) vin, vous serez ravis d’apprendre que le Chili est l’un des plus grands producteurs mondiaux et que, pardi, ils savent bien faire les choses dans cette partie-là du monde. Certes, mon chauvinisme latent m’interdit de dire que les vins chiliens sont (au moins) aussi agréables que les vins français mais, cependant, force m’est de constater que les quelques crus que j’ai pu goûter m’ont paru plus que tout à fait buvables.

© Veronique Pagnier
© Veronique Pagnier

N’hésitez pas à lire les articles Wikipedia des sujets suscités, sur la cuisine et la viticulture au Chili. D’autre part, vous trouverez sur ce site d’intéressantes recettes (au barbecue) à expérimenter sans attendre (si le cœur vous en dit). Enfin, le site officiel Chile Travel propose un bel article pour tout savoir sur la gastronomie typique du Chili !  Pour ceux qui désirent en savoir plus sur le domaine du “dieu rouge”, le site Wines of Chile est la référence la plus indiquée, sachant qu’il n’est pas dur de trouver de bons crus chez les cavistes français.

Raison N°2: Wahou, c’est beau

On ne va pas se mentir: un pays peut-être moche. Que ce soit pour des raisons objectives ou subjectives, on ne peut pas être heureux partout et on ne pas partout toujours tout trouver beau. Je sais qu’il y a des coins que j’ai adoré et d’autres où je ne remettrais jamais un pied tellement j’ai cru être dans une cuvette de chiottes pas nettoyée depuis un siècle.  Paradoxalement, j’écris cet article sans avoir jamais mis un pied en Amérique du Sud. Il se peut donc que tous mes dires, à partir de tout de suite, ne soient qu’un ramassis de mensonges éhontés, une affabulation mystique basée sur du vent ou tout simplement du bullshit à l’état pure. Cependant, à force de lire des témoignages de collègues, de m’extasier devant des paysages démentiels, je pense quand même que le Chili ne doit pas être si moche que ça !

Le fort Bulnes ©Davide Guallini
Le fort Bulnes ©Davide Guallini
La patagonie
La patagonie
Le lac Pehoé - © Antofaya Expeditions
Le lac Pehoé –
© Antofaya Expeditions
Le désert Atacama ©ESO

Raison N°3: Rapa Nui

En 1994 est sorti un film que je n’ai jamais mais dont l’affiche a terriblement marqué l’adolescent que j’étais alors. Quelques ombres chinoises, un soleil couchant et une inquiétante statue: il ne m’en fallait pas plus pour que Rapa Nui me donne envie de m’intéresser à cette mystérieuse Ile de Pâques…

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Je ne vais pas écrire un pavé supplémentaire sur un endroit que le monde entier connait, que le monde entier essaie de comprendre et où le monde entier rêve (plus ou moins) d’aller explorer à l’occasion, histoire de faire un beau selfie avec l’un des 887 moas présents sur place. Se dire que l’ile est à 3680 kilomètres des côtes chiliennes, qu’elle ne fait “que” 23 kilomètres (dans sa plus grande dimension) et qu’elle est peuplée de quelques 3300 habitants: autant de raisons de préparer très soigneusement son voyage et de choisir le plus intelligemment possible son transporteur (car il parait que ça coûte un bras et voire même deux dans certains cas…).

© Javier Ramos Pinochet
© Javier Ramos Pinochet
© Alanbritom
© Alanbritom


Alors, convaincus ?

Si vous avez besoin d’informations supplémentaires, suivez attentivement le hashtag #HotterThanChile sur les réseaux sociaux et n’hésitez pas à visiter le site officiel Chile Travel. Autrement, toutes les photos illustrant cet article sont issus de la rubrique Chili du site Wikimedia Commons et sont attribuées à leurs auteurs en vertu des conditions désignées par les différentes licences. Enfin, cet article n’est absolument pas promotionnel ni sponsorisé et ne contient aucun lien monnayé. Tout ce que j’y exprime est bien sur ma propre opinion et je serais plus que ravi d’en discuter avec vous.  Enfin, si vous avez eu la patience de lire jusque ici: partagez, c’est ça qui me fait vivre !