Back To Yukon

Back To Yukon

Vendredi soir, juste avant de partir en week-end, j’ai posté deux petits messages sur les réseaux sociaux:

“Avant le Week-end, officialisation d’un petit projet pour les prochains mois à venir:Back to Yukon !”
Facebook

Et

“Un Hashtag que vous allez souvent voir revenir dans les semaines/mois à venir: #BackToYukon”
Twitter

Quoi ?

Un retour au Yukon ?
Comment ça un retour au Yukon ?
Quand, comment, où ça, avec qui, pourquoi ?

L’introspection

Ceux qui lisent régulièrement ce blog savent l’Amour inconsidéré, aussi fou que pitoyable, que je porte à cette partie du monde. Ils savent également que bien de l’eau a coulé depuis mon séjour là-bas et que je me suis interrogé, à moult et moult reprises, sur cette question d’y retourner ou pas, tétanisé par une peur irrationnelle de tout gâcher et de me perdre dans le méandre de mes souvenirs.

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Pourtant, petit à petit, cette peur m’est apparue de plus en en plus vaine. Vos messages, commentaires et mails, associés à de longues et enrichissantes discussions avec DeT m’ont fait me mouvoir vers l’avant… jusqu’à cette petite poussade dont je vais parler de suite.

 Le Grand Saut

En septembre 2009, à l’aube d’un roadtrip monumental de 20 000 kilomètres à travers les USA et le Canada, je faisais mes adieux à la ville où je venais de passer sept mois enchanteurs, bénis, extraordinaire: Whitehorse, capitale du Territoire du Yukon.

En juin 2013, je passe une soirée à Paris, en compagnie, notamment de deux PVTistes-bloggeurs (Anola !) revenant tout juste du même endroit, ce qui nous amène naturellement à parler et à discuter de nos expériences, de nos aventures mutuelles et de nos points de vue respectifs.

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Du coup, un subtil et graduel changement s’est fait en moi:

Imaginez-vous tout en haut d’un plongeoir, juste au bord de la chute, à un petit centimètre de faire LE grand saut. Imaginez-vous que vous reculiez, encore et encore, le moment de vous lancer, de sauter, de bondir. Imaginez-vous encore qu’une seule petite poussée, infime, minuscule, suffise à vous faire décoller et jaillir.

Sans le savoir (ou pas), ces deux compères m’ont poussé, sans violence, juste avec des mots et un récit. Ils m’ont avancer sur la Planche et m’ont fait franchir ce pas que je n’osais pas faire depuis plus de quatre ans.

Back To Yukon est né à cette minute précise, dans la chaleur d’un Pub parisien, dans l’échange autour d’une bière, dans une rencontre imprévue.

Bien plus qu’un simple voyage

Si cela avait dans n’importe quelle autre partie du monde, j’aurais haussé les épaules, ricané stupidement et empaqueté mes affaires en un tour de main, direction l’Aéroport et tralalala tsoin-tsoin.

Or, on ne parle pas, justement, de n’importe quelle partie du monde: on parle de Yukon et d’un retour sur mes traces, d’un trip fantasmé, rêvé, idéalisé mille et mille fois, chargé d’une masse émotionnelle forte, difficilement transposable en mots et en paroles.

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On parle en plus d’un voyage à deux et non pas d’une épopée solitaire quasi masturbatoire, ce qui aurait été ô combien plus simple mais, avouons-le, bien moins marrant, pratique et agréable.

Projet: truc projeté en cours en création

Si vous êtes toujours là, peut-être seriez-vous intéressé d’en savoir plus ? Peut-être désireriez-vous en connaitre davantage sur l’avancée du projet, sur les étapes, les moyens, les objectifs, le programme ?

Je serais ma foi fort aise de vous répondre mais il se trouve qu’un léger et très subtil détail est à prendre en compte: on parle ici d’un Projet pas encore abouti, pas encore concrétise, qui n’en est qu’à ses petits balbutiements (si tant est qu’un projet balbutie, ce dont je tends à douter quelque peu).

Concrètement…

Cependant, je ne suis pas resté inactif et j’ai posé les premiers jalons du Monstre, ce qui donne donc, à l’heure actuelle du jour d’aujourd’hui:

– Un départ prévu entre demain et août 2014.
– Un voyage d’une durée de deux semaines à deux mois.
– Un vol Paris-Whitehorse.
– Un long périple jusqu’au Cercle Arctique puis en Alaska.
– Un budget de 1xxx€

Le reste est à définir et se définira, justement, au fil des jours !

Moins concrètement…

Pour la première fois de ma longue carrière de blogueur, je tente d’associer des gens/associations/entreprises à ce voyage. Je tente de les intéresser, de les motiver à m’aider, à participer ou encore à me commander du travail sur place (vi vi !).

J’ai lancé quelques petites sondes, à droite et à gauche, sans trop fouiner. Maintenant que Back To Yukon existe pour de vrai, je vais m’atteler à approfondir tout ça, ce qui me promet de belles et longues heures de plaisir solitaire devant l’ordinateur.

Le mot de la Fin

C’est rare, très rare, que je prépare un voyage comme celui-ci, que je monte un semblant d’opé’ de comm’ autour et que j’en parle autant alors que, virtuellement, rien n’est fait.

J’espère que vous prendrez autant de plaisir à me suivre dans cette aventure-ci que dans toutes les autres car, ce voyage, si c’est avant tout le mien, c’est aussi, quelque part, un peu le votre.

A très vite donc !